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Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.
Le cabinet de sécurité israélien se réunira demain à 16h pour discuter de la réponse à donner à la frappe à Majdel Shams, selon Al Jazeera.
La Maison Blanche a condamné l'attaque sur Majdel Shams, selon le porte-parole de son conseil de sécurité national, cité par Reuters.
Le Hezbollah va payer un "prix élevé, qu'il n'a jamais eu à payer auparavant" pour la frappe sur un terrain de football qui a tué onze personnes à Majdel Shams, a menacé Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre israélien a fait cette déclaration lors d'un appel téléphonique avec le chef de la communauté druze en Israël, selon un communiqué publié par son cabinet.
Le Hezbollah a nié toute responsabilité dans la frappe, dont Israël dit avoir des preuves qu'elle a été lancée par le parti chiite.
Oussama Halabi, médecin dans une clinique de Majdel Shams a indiqué au Haaretz que "toutes les victimes" de la frappe étaient "des enfants de huit à quatorze ans, en tenue de sport" et qu'ils avaient "des blessures dues à des éclats d'obus sur tout le corps". Selon le médecin, il s'agit d'un "événement à lourd bilan humain, dans tous les sens du terme".
Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne Avichay Adraee a indiqué sur X que son analyse suggère que la "roquette" qui a frappé Majdal Shams a été lancée "depuis une zone située au nord du village de Chebaa dans le sud du Liban".
Selon une source au PSP contactée par L'Orient-Le Jour, le leader druze libanais Walid Joumblatt a reçu un appel téléphonique de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui lui a fait part de son "inquiétude" quant à l'évolution de la situation au Liban-Sud à la lumière de l'incident de Majdel Shams.
Selon la source, Walid Joumblatt a "réitéré la nécessité d'un arrêt immédiat de l'agression israélienne contre la Palestine et le Liban, soulignant sa solidarité avec tous les Libanais face à cette agression" avant de noter qu'il "poursuit parallèlement ses efforts pour tenter, tant que possible, d'empêcher que la guerre ne s'étende."
Le leader druze Walid Joumblatt, ancien chef du Parti socialiste progressiste libanais, a lui aussi réagi à "l'"incident tragique de Majdel Shams", majoritairement habitée par des Druzes, dans un communiqué dans lequel il a également vivement critiqué Israël.
Il a d'abord présenté ses "sincères condoléances et sympathie aux familles" des victimes et "à l'ensemble de la population du Golan syrien occupé". Il a ajouté que "prendre les civils pour cible était inacceptable et condamnable, que ce soit en Palestine occupée, dans le Golan occupé ou au Liban-Sud".
"L'histoire et le présent de l'ennemi israélien sont remplis des massacres qu'il a commis et qu'il commet sans relâche contre les civils" a poursuivi Walid Joumblatt en appelant à "éviter tout dérapage". Il a aussi appelé à "empêcher que la guerre ne s'étende et à mettre fin immédiatement à l'agression et aux tirs".
Il a enfin pris acte de la déclaration du Hezbollah qui nie toute implication avec l'incident meurtrier de Majdel Shams, soulignant qu'Israël cherche "depuis longtemps à déclencher des conflits et fragmenter la région".
Selon la chaîne locale MTV, le président du Parlement, Nabih Berry, a reçu un appel de la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, au cours duquel il lui aurait déclaré que "le Liban, dont les villages du sud, en particulier ceux de la frontière, est exposé depuis plus de neuf mois à une agression israélienne en continu » utilisant des « armes interdites internationalement (phosphore blanc) n'épargnant ni les civils, ni les terres agricoles, ni les équipes de secours ni les journalistes".
Poursuivant, Nabih Berry aurait dénoncé les violations israéliennes « flagrantes et explicites » des dispositions de la résolution 1701, contrairement au "Liban et sa résistance (qui) restent engagés à respecter cette résolution et les règles d'engagement en évitant de cibler les civils."
Le chef du Parlement a ensuite affirmé que "le démenti de la résistance concernant ce qui s'est passé aujourd'hui dans la ville de Majdal Shams, sur le plateau du Golan occupé par Israël, confirme de manière catégorique cet engagement et l'absence de responsabilité du Liban et de sa résistance pour ce qui s'est passé".
Des habitants se réconfortent les uns les autres en se rassemblant sur le site où une roquette tirée depuis le Liban est tombée dans le village de Majdal Shams, dans la région du Golan annexée par Israël, le 27 juillet 2024.
Les États-Unis sont très préoccupés par le fait que l'attentat "sur les hauteurs du Golan" conduise à une guerre totale entre Israël et le Hezbollah, selon Reuters qui cite des responsables américains contactés par Axios.
L'armée israélienne qualifie la frappe du Hezbollah samedi d'attaque "la plus meurtrière" contre des civils depuis le 7 octobre, selon l'AFP.
Le président d'Israël, Isaac Herzog, a accusé le Hezbollah d'avoir "brutalement attaqué et assassiné des enfants dont le seul crime était d'aller jouer au football".
Dans un message publié sur X, il a déclaré que "le monde ne peut pas continuer à rester silencieux face aux attaques terroristes de Nasrallah, qui sont le fait de l'empire du mal en Iran".
Le bureau du Premier ministre sortant Nagib Mikati a publié un communiqué samedi soir "condamnant les actes de violence et les attaques contre des civils" et "appelant à la cessation immédiate des hostilités sur tous les fronts".
Le communiqué souligne que "cibler des civils constitue une violation flagrante du droit international et est incompatible avec les principes humanitaires".
Le gouvernement libanais a annoncé dans un communiqué qu'il condamnait tous les actes de violence et les attaques contre tous les civils et qu'il appelait à une cessation immédiate des hostilités sur tous les fronts.
La déclaration souligne que "le fait de viser des civils est une violation flagrante du droit international et contredit les principes humanitaires".
Selon le Times of Israel, le Premier ministre israélien a avancé son vol de retour en Israël de plusieurs heures. Initialement prévu à 23h, heure de Washinton, il est désormais prévu à 19h30 au départ de la capitale américaine (2h30 heure de Beyrouth).
Selon Reuters, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué que son commandant était en contact avec les autorités israéliennes et libanaises pour évoquer l'incident meurtrier de Majdel Shams, avec la volonté de maintenir le calme.
Le ministre des affaires étrangères israélien, Israël Katz, a déclaré s'être entretenu avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu à la suite de ce qu'il considère être une attaque meurtrière du Hezbollah à Majdel Shams, sans donner de détails sur ce dont ils ont discuté, a rapporté le Israel Times, citant la chaîne israélienne Channel 12
"Il ne fait aucun doute que le Hezbollah a franchi toutes les lignes rouges", a déclaré le ministre à Channel 12 news. "Nous sommes confrontés à une guerre totale",a-til ajouté.
L'armée israélienne a affirmé samedi que la roquette qui a frappé un terrain de football sur le plateau du Golan annexé et fait neuf morts a été tirée par le Hezbollah depuis le Liban, de l'autre côté de la frontière, selon l'AFP.
"L'organisation terroriste Hezbollah est à l'origine du tir de la roquette sur un terrain de football à Majdal Shams", a déclaré l'armée israélienne dans un communiqué. Le service d'urgence Magen David Adom, l'équivalent israélien de la Croix-Rouge, a indiqué plus tôt que neuf personnes avaient été tuées dans l'attaque. Pour sa part, le Hezbollah a nié être l'auteur du tir.
Le Haaretz indique que le bilan de la frappe à Majdel Shams est de désormais 10 morts. Le premier bilan avait fait état de 11 blessés graves.
⚡ Selon Reuters, un officiel de l'armée israélienne accuse le Hezbollah d'avoir tiré la roquette qui est tombée à Majdel Shams.
Selon le Haaretz, le ministre de la Défense Yoav Gallant "procède actuellement à une évaluation de la situation avec le chef d'état-major Herzl Halevi et les hauts responsables de la sécurité à la suite du tir de roquette à Majdel Shams" qui a fait 9 morts selon les médias israéliens.
⚡ Dans un communiqué, le Hezbollah "dément catégoriquement les allégations faites par certains médias ennemis et diverses plateformes médiatiques sur le ciblage de Majdel Shams, et souligne que la Résistance islamique n'a rien à voir avec l'incident".
⚡ Toujours selon le Haaretz, la "frappe" sur Majdel Shams, ville druze du Golan syrien occupé par Israël, a fait 9 morts. Reuters a relayé l'information en citant la chaîne Channel 13 israélienne et en évoquant une frappe "qui a touché un terrain de football", sans plus de précision pour le moment.
Un responsable du Hezbollah cité par Reuters a déclaré à Reuters que le parti "nie toute responsabilité dans cette attaque".
Toujours au Liban-Sud :
* L'aviation israélienne a bombardé les périphéries des localités de Houla et Markaba (caza de Bint Jbeil), selon des témoignages d'habitants.
• Le Hezbollah a communiqué sur trois nouvelles opérations en représailles à l’attaque israélienne sur Kfar Kila (caza de Marjeyoun). Une première sur le "quartier général de la brigade Harmon dans la caserne de Maaleh Golani", non loin des fermes contestées de Chebaa, avec "un missile Falaq-1" ; une seconde sur le "quartier général du bataillon Sahl dans la caserne Beit Hillel", face à Houla, dans le caza de Marjeyoun, avec des "dizaines de roquettes Katioucha" ; et une troisième sur Zebdine, dans les fermes contestées de Chebaa, pour cibler "un quartier général de bataillon de la brigade Harmon" avec des "roquettes Katioucha et des obus d'artillerie".
Le parti chiite n'a, pour l'heure, revendiqué aucune opération sur Majdel Shams.
Dans un nouveau bilan de la frappe sur Majdel Shams, ville druze du Golan syrien occupé par Israël, le Haaretz fait état de "9 blessés dans un état critique, âgés de 10 à 20 ans", en citant des sources médicales.
Le quotidien israélien précise que l'armée israélienne n'a pas encore confirmé s'il s'agissait d'un tir effectué par un drone ou d'une roquette.
Nouvelle mise à jour de la situation à la frontière israélo-libanaise :
* En représailles à la frappe aérienne israélienne qui a tué quatre combattants du Hezbollah dans le village de Kfar Kila (caza de Marjeyoun) plus tôt aujourd'hui, le Hezbollah a déclaré avoir tiré des dizaines de roquettes Katioucha sur le quartier général de la brigade Hermon dans la caserne de Ma'aleh Golani.
* Le parti a aussi tiré un missile Burkan sur le quartier général d'un bataillon actuellement occupé par les forces de la brigade Golani à la caserne de Ramim, face au village libanais de Houla (Marjeyoun), à 17 h 20.
* L'Orient Today a rapporté précédemment que 11 personnes ont été grièvement blessées à la suite de la chute d'un projectile dans la ville de Majdel Shams, ville druze située sur le plateau du Golan syrien annexé par Israël. Selon le Haaretz, "des enfants figurent parmi les blessés, et le projectile est tombé près d'un terrain de football et d'une aire de jeux dans la ville". Le journal israélien a ajouté qu' "il s'agit de l'incident le plus grave touchant des civils du nord d'Israël depuis le début de la guerre". Citant une source politique, le Haaretz a également rapporté que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été "informé de l'incident et est en consultation avec les services de sécurité".
⚡ Toujours au Liban-Sud :
En représailles à l'attaque israélienne sur le village de Kfar Kila (caza de Marjeyoun) qui a tué quatre combattants du Hezbollah plus tôt dans la journée, le Hezbollah a annoncé qu'il avait tiré des dizaines de roquettes Katioucha sur les positions d'artillerie israélienne à Zaoura dans le Golan. Il s'agit de la 7e opération du Hezbollah aujourd'hui.
Citant le service d'urgence Magen David Adom, le Haaretz a rapporté qu'il y avait "11 personnes grièvement blessés à la suite de la chute d'un projectile dans la ville de Majdel Shams, sur le plateau du Golan". Majdel Shams est une ville druze du Golan syrien annexé par Israël.
⚡ Le Hezbollah a annoncé la mort de quatre de ses combattants : Naim Farhat du village de Beit Chama (Bekaa), Mohammad Mreich de la région de Bachoura (Beyrouth), Hassan el-Saidi de Toul (Nabatiyé), et Ahmad Moussa de la ville de Tripoli (chef-lieu du Liban-Nord).
Selon notre correspondant dans le Sud, ils ont été tués lors d'une frappe aérienne israélienne qui a visé le village de Kfarkila (caza de Marjeyoun) plus tôt dans la journée.
Selon notre décompte, 384 combattants du Hezbollah ont été tués au Liban et en Syrie depuis le 8 octobre dernier.
Le Premier ministre irlandais Simon Harris a dénoncé comme "inhumaine et méprisable" la frappe israélienne sur une école de Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, qui a fait 30 morts samedi selon le ministère de la Santé du Hamas.
Cette attaque menée par l'armée israélienne est "une nouvelle démonstration d'une violence brutale, excessive", a déclaré le chef du gouvernement centriste dans un communiqué.
Toujours au Liban-Sud, où les incidents à la frontière avec Israël se succèdent :
* En réponse à l'attaque israélienne sur le village de Kfar Kila (caza de Marjeyoun) qui a tué quatre personnes, le Hezbollah a annoncé qu'il avait pris pour cible un "bâtiment dans lequel des soldats israéliens étaient positionnés" dans le village de Manara, face à Houla (district de Marjeyoun), ajoutant que l'attaque avait fait des victimes. C'est la seconde attaque du partie chiite en peu de temps sur Manara.
* Le parti chiite a également déclaré avoir détruit du "matériel d'espionnage" sur le site israélien de Samaka, dans les collines de Kfarchouba (qui norde la localité du même nom dans le caza de Hasbaya), à 16 h 40.
* Selon les témoignages des habitants relayés par notre correspondant dans le Sud, cinq obus d'artillerie israéliens sont tombés dans la périphérie de Houla et de Wadi Slouki (Marjeyoun)
Nouveau point sur la situation à la frontière entre le Liban-Sud et le nord d'Israël :
* Le Hezbollah a annoncé avoir lancé des drones sur un "système technique d'espionnage" sur le site israélien de Manara, face à Houla (caza de Marjeyoun), et sur un déploiement de soldats israéliens à proximité du même site. Le parti a également affirmé que l'attaque avait fait des victimes.
* Des sirènes ont retenti dans le nord d'Israël suite à un tir de barrage de roquettes effectué depuis le Liban, selon le Haaretz. Citant l'armée israélienne, le quotidien israélien a rapporté que des dizaines de roquettes ont été lancées en direction du nord d'Israël.
* L'artillerie israélienne a tiré 4 obus sur la périphérie de Aïtaroun (cazade Bint Jbeil), ont indiqué des habitants à notre correspondant.
Le président du Comité olympique palestinien a indiqué samedi qu'il ne "donnerait pas de consigne" à des athlètes de sa délégation de se retirer face à un adversaire Israélien pendant les JO de Paris. "Je n'ai pas et ne donnerai pas de telles instructions, mais vous pouvez demander aux athlètes", a déclaré Jibril Rajoub lors d'un entretien à l'AFP.
Nouveau point sur la situation au Liban-Sud :
* Selon des témoignages d'habitants, l'artillerie israélienne a bombardé la périphérie de Kfarchouba (caza de Hasbaya).
⚡ Toujours au Liban-Sud :
Selon les secouristes des scouts d'al-Rissala, afiliés au mouvement Amal, et les sources contactées par notre correspodnant, la frappe israélienne qui a ciblé plus tôt la localité de Kfar Kila (caza de Marjeyoun), détruisant deux habitations, a fait au moins 4 morts. Les informations remontées depuis le lieu de ce bombardement avaient indiqué qu'il n'avait pas fait de victimes, puis qu’il y avait au moins 4 blessés. Une cinquième personne a été retrouvée vivante sous les décombres.
Dernière mise à jour de la situation à la frontière entre le Liban-Sud et le nord d'Israël :
* En réponse à une attaque israélienne sur le village de Markaba qui a tué deux membres du Hezbollah vendredi, le Hezbollah a annoncé qu'il avait mené, avec succès, une attaque à l'aide de drones visant un déploiement d'officiers et de soldats d'une force blindée israélienne qui a été récemment stationnée au nord de la caserne de Yiftah, face à la localité de Blida (caza de Marjeyoun).
* Quatre obus tirés par l'artillerie israélienne sont tombés sur les banlieues ouest et sud de Meis el-Jabal (Marjeyoun) ont indiqué des habitants à notre correspondant dans le Sud.
* Des avions de chasse israéliens ont franchi le mur du son au-dessus du Liban-Sud et de la Békaa occidentale, selon nos correspondants, Mountasser Abdallah au Liban sud, et Sarah Abdallah dans la Békaa.
Le ministère de la Santé du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé samedi que le bilan de la frappe israélienne sur une école dans le centre du territoire palestinien s'était alourdi, passant de 12 à 30 morts, en plus de 100 blessés.
"L'école Khadija, qui abritait une unité médicale de fortune dans la région de Deir al-Balah, a été ciblée il y a peu (par une frappe qui a) fait 30 martyrs et plus de 100 blessés", a déclaré le ministère dans un communiqué. L'armée israélienne a indiqué de son côté avoir mené une opération dans l'école en ciblant les "terroristes" qui y opéraient.
La Défense civile de Gaza a annoncé samedi que l'opération israélienne en cours depuis lundi à Khan Younès avait fait environ 170 morts dans et autour de cette ville très peuplée du sud de la bande de Gaza.
"Depuis le début de l'opération militaire israélienne dans la région de Khan Younès, nous parlons d'environ 170 martyrs et de centaines de blessés", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, en référence à l'opération qui a débuté lundi.
Le 27 juillet 2024, la fumée s'élève lors d'une frappe israélienne à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. Au moins 12 Palestiniens ont été tués samedi lors d'une attaque israélienne contre une école accueillant des personnes déplacées à l'ouest de cette ville, selon le service de défense civile de Gaza.
⚡ Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé samedi un nouveau bilan de 39.258 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre il y a près de dix mois avec Israël, ont rapporté les agences de presse.
Au moins 83 personnes ont été tuées ces dernières 48 heures, indique le ministère dans un communiqué, ajoutant que 90.589 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Nouveau point sur la situation au Liban-Sud :
* L'aviation de l'armée israélienne a tiré deux missiles sur la zone de Kfar Kila (dans le caza de Marjeyoun), selon des témoignages d'habitants. Deux habitations ont été complètements détruites mais aucune victime n'est à déplorer.
Tous les regards se tournent vers l’après-visite de Benjamin Netanyahu aux États-Unis. Devant le Congrès, le Premier ministre israélien a été clair dans sa détermination à poursuivre la guerre à Gaza, mais aussi au Liban, demandant aux Américains de continuer à lui fournir les armes nécessaires parce qu’il combat pour les défendre, selon ses dires.
Mais le président Joe Biden, vraisemblablement libéré des pressions électorales vu qu’il s’est retiré de la course à la Maison-Blanche, a quant à lui exercé une plus forte pression sur Tel-Aviv pour mettre fin à la guerre.
Au moins 12 Palestiniens ont été tués samedi lors d'une attaque israélienne contre une école accueillant des personnes déplacées à l'ouest de Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, a déclaré le service de défense civile de Gaza.
Toujours au Liban-Sud ce matin :
* Le Hezbollah a annoncé avoir pris pour cible du "matériel d'espionnage" sur le site israélien de Misgav Am, face au village libanais de Adayssé (caza de Marjeyoun), à 7h58.
* Le parti chiite a également déclaré avoir tiré des roquettes sur le poste israélien de Jardah, face à Dhaïra (Tyr), à 8h25.
* Les tirs d'artillerie israéliens ont visé la périphérie de Jibbein (Tyr) et de Adayssé, selon des résidents.
⚡ Toujours au Liban-Sud, ce matin :
L'armée israélienne a annoncé le X que sa marine avait "intercepté avec succès un drone lancé depuis le Liban" au-dessus de l'espace maritime israélien.
Selon le Haaretz, les responsables de l'armée israélienne estiment que "la cible de l'appareil était l'une des plates-formes gazières d'Israël, mais on ne sait toujours pas si son intention était de les photographier ou de les frapper". La radio de l'armée israélienne a iprécisé que la plate-forme opérait dans le champ gazier offshore de Karish.
Le Haaretz ajoute que les responsables israéliens pensent que le "drone a été lancé par le Hezbollah, mais n'excluent pas la possibilité qu'il ait été lancé par l'une des milices soutenues par l'Iran en Irak".
Il y a deux ans, alors que les négociations sur la frontière maritime entre le Liban et Israël n'avaient pas encore abouties, le Hezbollah avait envoyé trois drones non armés en direction du champ gazier de Karish. Toutefois, depuis le début des hostilités à la frontière avec Israël le 8 octobre, le parti chiite n'a revendiqué aucune opération contre ce champ. Il a en revanche envoyé plusieurs drone filmer le nord du territoire israélien et diffusé une partie des images obtenues via ses médias.
Au Liban-Sud, la situation à la frontière avec le nord d'Israël a été relativement calme pendant la nuit de vendredi à samedi, d'après notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah.
Un seul incident s'est produit vers minuit, lorsque l'armée israélienne a tiré à la mitrailleuse lourde sur la zone du le village de Kfarkila et la plaine de Khiam (tous deux dans le caza de Marjeyoun), selon une source sécuritaire.
Des délégations égyptienne, américaine, qatarie et israélienne sont attendues dimanche à Rome dans le cadre de pourparlers en vue d'une trêve dans la guerre à Gaza, a indiqué vendredi un "haut responsable" cité par Al-Qahera News, média proche du renseignement égyptien, cité par l'AFP.
"Une réunion quadripartite qui réunira des responsables égyptiens, leurs homologues américains et qataris, en présence du chef des renseignements israéliens aura lieu à Rome dimanche pour parvenir à un accord sur une trêve à Gaza", précise cette source.
L'Égypte insiste "sur la nécessité que l'accord exige un cessez-le-feu immédiat et garantisse l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza" et "assure la liberté de mouvement des citoyens de Gaza et un retrait (israélien) complet du point de passage de Rafah", à la frontière entre l'Egypte et le territoire palestinien, selon la même source.
Ces derniers mois, l'armée israélienne est retournée dans plusieurs zones de la bande de Gaza après avoir précédemment indiqué qu'il n'y avait plus de militants du Hamas.
Israël a lancé une offensive qui a fait au moins 39.175 morts, principalement des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas. Cette offensive est une riposte à celle lancée le 7 octobre 2023 par le mouvement palestinien depuis l'enclave assiégée depuis des années par Israël et qui a entraîné la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7 octobre sur le sol israélien, 111 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée, dont certaines dans des secteurs qu'elle a massivement bombardé.
Enfin, l'armée israélienne a indiqué avoir "éliminé environ 100 terroristes" à Khan Younès depuis l'annonce de son opération il y a quatre jours.
Pour commencer, la situation à Gaza :
* Selon l'AFP, l'armée israélienne a émis samedi de nouveaux ordres d'évacuation pour les habitants de Khan Younès, élargissant son opération dans et autour de cette ville du sud de la bande de Gaza où des dizaines de milliers de Palestiniens ont déjà été déplacés depuis plusieurs jours.
* Le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a indiqué vendredi que plus de 180.000 personnes avaient déjà fui les violents combats à Khan Younès depuis le début lundi d'une nouvelle opération de l'armée israélienne dans la zone, après la découverte des corps de cinq captifs tués le 7 octobre lors de l'attaque du Hamas en Israël. L'armée israélienne a indiqué avoir lancé cette opération pour mettre fin aux tirs de roquettes depuis cette zone en direction d'Israël.
Bonjour !
Nous sommes au 295e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit également du 294e jour depuis l'ouverture d'un front au iban-Sud entre le Hezbollah et l'armée israélienne.
Retrouvez ici notre couverture en direct du conflit et ses répercussions dans la région.
Montée dramatique des tensions entre Israël et le Hezbollah
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