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Économie - Focus

Ce que risquent le Liban et ses banques s’ils sont recalés par le GAFI

La Banque du Liban multiplie les contacts pour s’assurer que le pays maintiendra ses relations avec les banques correspondantes.

Ce que risquent le Liban et ses banques s’ils sont recalés par le GAFI

Un drapeau libanais flottant péniblement, planté sur un immeuble dans le quartier de Mar Mikhael (Beyrouth), le 21 juillet 2024.

C’est en octobre prochain que le Groupe d’action financière (GAFI), l’organisation qui fixe les standards internationaux en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, pourrait officialiser le retour du Liban sur sa « liste grise ». Un point noir qui s’ajouterait aux nombreux autres que le pays et ses banques ont déjà accumulés depuis le début de la crise qui a éclaté en 2019.Selon une source à la Banque du Liban, les responsables devraient être notifiés en amont dès septembre de la décision définitive. La possibilité que le pays obtienne encore quelques mois de sursis n’est pas à exclure.« Que cela soit acté en octobre, en décembre ou un peu plus tard (le GAFI organise trois assemblées plénières par an, NDLR), il faut accepter l’inévitable et s’atteler à la gestion du jour d’après », juge l’expert en...
C’est en octobre prochain que le Groupe d’action financière (GAFI), l’organisation qui fixe les standards internationaux en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, pourrait officialiser le retour du Liban sur sa « liste grise ». Un point noir qui s’ajouterait aux nombreux autres que le pays et ses banques ont déjà accumulés depuis le début de la crise qui a éclaté en 2019.Selon une source à la Banque du Liban, les responsables devraient être notifiés en amont dès septembre de la décision définitive. La possibilité que le pays obtienne encore quelques mois de sursis n’est pas à exclure.« Que cela soit acté en octobre, en décembre ou un peu plus tard (le GAFI organise trois assemblées plénières par an, NDLR), il faut accepter l’inévitable et s’atteler à la...
commentaires (8)

Malheureusement on ne peut plus parler de banques ni de structures financières qui font la vitrine du pays, mais d’une bande de mafieux au service des fossoyeurs de leur pays. Ils ont cédé à la tentation des usurpateurs pour mener le pays au naufrage qu’on vit, en connaissance de cause. Et ça c’est un crime qui nécessite un châtiment des plus sévères. Libre au GAFI de choisir ses partenaires.

Sissi zayyat

11 h 03, le 24 juillet 2024

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Commentaires (8)

  • Malheureusement on ne peut plus parler de banques ni de structures financières qui font la vitrine du pays, mais d’une bande de mafieux au service des fossoyeurs de leur pays. Ils ont cédé à la tentation des usurpateurs pour mener le pays au naufrage qu’on vit, en connaissance de cause. Et ça c’est un crime qui nécessite un châtiment des plus sévères. Libre au GAFI de choisir ses partenaires.

    Sissi zayyat

    11 h 03, le 24 juillet 2024

  • Il n’y a pas de fumée sans feu, surtout si elle est grise…

    PPZZ58

    23 h 47, le 23 juillet 2024

  • Mais les banques libanaises y compris la BdL doivent être inscrits sur liste noire ne serait ce que par leur séquestration illégale des capitaux des déposants et de vouloir continuer à fonctionner par ailleurs comme si de rien n’était. Aussi leurs actionnaires et dirigeants auraient dû depuis très longtemps être derrière les barreaux ou du moins mis en examen pour gestion frauduleuse de l’épargne des déposants

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 21, le 23 juillet 2024

  • Les 6,7 milliards de dollars provenant de la diaspora ne passent pas dans leur plus grande partie par les banques, et toute cette affaire de GAFI et sa liste grise n'est là que pour protéger la part du secteur bancaire qui travaille pour ceux qui ont transféré leurs dollars avant et au début de la crise et qui les ramènent aujourd'hui pour continuer leurs activités comme si de rien n'était. Donc, il ne sert à rien de nous faire peur alors que nous sommes si malmenés par le secteur bancaire. C’est un problème de riches et je n'en faisais pas partie avant 10/19, encore moins aujourd'hui

    Wassim Henoud

    16 h 30, le 22 juillet 2024

  • "… Ce que risquent le Liban et ses banques …" - Ce ne sont plus des banques. Ce sont devenus des ATM géants avec des gens dedans avec pour seule fonction de dire “la Direction a dit non"…

    Gros Gnon

    14 h 18, le 22 juillet 2024

  • La capacite du gouvernement fantoche, de la milice, des mafieux de l'etat, de la BDL et des crapules bancaires est absolument nulle quand il s'agit de remplir quelque obligation internationale. Leur specialite est l'inertie face aux GAFI, FMI, ou n'importe quel organisme international. Le pays va continuer a s'enfoncer inexorablement toujours plus bas.

    Michel Trad

    14 h 09, le 22 juillet 2024

  • l’inscription …. le secteur bancaire libanais”. Selon un rapport publié par ICIJ, les banques correspondantes ont joué un rôle dans le blanchissement d’argent de multiples malfaisants libanais. Le rapport a mentionné que Expobank en Latvie a facilité l’entrée des argents sales au Liban en coordination avec Banque de New York-Mellon et Banque Audi.

    Ihab Ammoury

    14 h 06, le 22 juillet 2024

  • En gros, on est bons dans la théorie mais pas dans la pratique. La clique au pouvoir avec le cartel de ce qu'il était habituel d'appeler les banques n'ont jamais levé le secret bancaire de personne. Et pour les rares mis en examen, les moins coupables étaient relachés et les plus coupables disparaissent. Alors qu'ils suffisait pour l'intéret supérieur de la Nation, de foutre en prison avec levée du secret bancaire un ou deux malfrats et ceci pour l'exemple. Meme ce minimum la clique au pouvoir ne l'a pas concédé aux Libanais. Tout le monde va payer les pots cassés maintenant.

    Moi

    11 h 17, le 22 juillet 2024

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