Des électeurs syriens dans un bureau de vote à Alep (Nord), à l'occasion des législatives tenues dans les zones contrôlées par le régime Assad, le 15 juillet 2024. Photo AFP
Ce n’est pas l’apanage du régime. Dans une Syrie morcelée, d’autres forces dirigeantes recourent aux élections pour asseoir leur légitimité contestée. Une pratique bien maîtrisée par le pouvoir, ayant maintenu depuis des décennies un semblant de processus électoral malgré l’absence totale de transparence. Pour la quatrième fois depuis le déclenchement du soulèvement populaire en 2011 réprimé dans le sang par les autorités à Damas, les électeurs se sont rendus aux urnes lundi pour élire leurs députés.Dépendant pour sa survie de ses parrains russe et iranien, le régime Assad, qui essuie un mécontentement politique, social et économique croissant – y compris dans les milieux loyalistes –, cherche à regagner en crédibilité sur le papier. « Il tente en interne de toucher la corde sensible de la jeunesse à travers de jeunes candidats aux...
Ce n’est pas l’apanage du régime. Dans une Syrie morcelée, d’autres forces dirigeantes recourent aux élections pour asseoir leur légitimité contestée. Une pratique bien maîtrisée par le pouvoir, ayant maintenu depuis des décennies un semblant de processus électoral malgré l’absence totale de transparence. Pour la quatrième fois depuis le déclenchement du soulèvement populaire en 2011 réprimé dans le sang par les autorités à Damas, les électeurs se sont rendus aux urnes lundi pour élire leurs députés.Dépendant pour sa survie de ses parrains russe et iranien, le régime Assad, qui essuie un mécontentement politique, social et économique croissant – y compris dans les milieux loyalistes –, cherche à regagner en crédibilité sur le papier. « Il tente en interne de toucher la corde sensible de la...