Le Liban accapare actuellement l'attention de nombreuses puissances étrangères cherchant à jouer un rôle pour parvenir à un cessez-le-feu à la frontière sud et préparer l'après-guerre. Près de neuf mois après le début des affrontements entre Israël et le Hezbollah, plusieurs acteurs s'activent dans ce sens. La dernière manifestation de cette effervescence diplomatique a été la visite à Beyrouth de Houssam Zaki, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe. Il a rencontré Mohamad Raad, chef du bloc parlementaire du Hezbollah, et a déclaré que la Ligue arabe ne considérait plus ce parti comme terroriste, arguant du fait que l'organisation panarabe ne possède pas une liste de groupes qu'elle considère comme tel. Mais le diplomate égyptien a vite fait marche arrière, notamment du fait des pressions saoudiennes, affirmant que ces propos ont...