Depuis le début de la crise, ils sont sur toutes les lèvres, mais eux restent silencieux… Si certains des déposants ruinés par l’effondrement bancaire et les restrictions illégales ont fait la une des médias en manifestant ou « braquant » leurs propres comptes, tel n’est pas le cas des plus importants d’entre eux, et en particulier les millionnaires : pas de tribunes, pas de représentations officielles, à peine quelques procès individuels à l’étranger… C’est pourtant au nom de leurs intérêts – présentés comme ceux de l’ensemble des déposants – que la classe politique et les banquiers ne cessent de s'opposer aux projets gouvernementaux successifs de restructuration et de résolution bancaires. Car même si ces projets prévoient tous un minimum de remboursement garanti – passé de 500 000 dollars en 2020 à 100 000 dollars dans la dernière...