
La coordinatrice spéciale de l'ONU, Jeanine Hennis-Plasschaert, vendredi 21 juin 2024 au siège de la Finul au Liban-Sud. Photo tirée du site web de la Finul
La coordinatrice spéciale des Nations unies basée au Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a effectué jeudi sa première visite au quartier général de la Finul à Naqoura, dans un Liban-Sud qui subit depuis plus de huit mois des échanges de tirs quotidiens entre le Hezbollah et l'armée israélienne. Au cours de sa visite, elle a affirmé qu'il n'y a « pas de fatalité au conflit », appelant « toutes les parties » à un cessez-le-feu
« Nos efforts conjoints visent à rétablir la stabilité le long de la Ligne bleue après plus de huit mois d'échanges intenses qui ont gravement perturbé la vie de dizaines de milliers de personnes de part et d'autre », a déclaré Mme Hennis-Plasschaert au terme de sa visite. « Il est essentiel que toutes les parties cessent les tirs et s'engagent à trouver des solutions durables conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité. Il n'y a pas de fatalité au conflit », a-t-elle lancé.
Pendant sa tournée au siège de la Finul, elle s'est notamment entretenue avec le commandant de la Finul et chef de mission, le lieutenant-général Aroldo Lázaro, de même qu'avec des Casques bleus déployés au Liban-Sud. Elle a d'ailleurs salué le « dévouement » de ses soldats de la paix, qui continuent de patrouiller dans la zone située au sud du fleuve Litani malgré les tirs.
De son côté, Aroldo Lázaro, a assuré que « malgré les défis actuels, les soldats de la Finul continueront à soutenir la mise en œuvre de la résolution 1701 sur le terrain et à engager les deux parties par le biais de nos mécanismes de liaison et de coordination ». « Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec la coordinatrice spéciale pour encourager la désescalade et les mesures visant à trouver une solution politique et diplomatique durable », a-t-il ajouté.
Les deux représentants onusiens ont réaffirmé la possibilité pour les belligérants de choisir les négociations et la paix, rappelant l’engagement de l’ONU avec toutes les parties et les partenaires internationaux en vue de restaurer la paix, la sécurité et la stabilité au Liban, en Israël et dans l'ensemble de la région, durant cette période critique.
Les affrontements au Liban-Sud, qui ont commencé avec l'ouverture d'un front « de soutien à la résistance à Gaza » par le Hezbollah, le 8 octobre, ont fait 468 morts. Les victimes sont majoritairement des combattants ou des cadres du Hezbollah, mais l'on dénombre également selon les chiffres de L'Orient-Le Jour 73 civils, trois journalistes et une vingtaine de secouristes.
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16 h 17, le 21 juin 2024