Une Libanaise sortant d’un bureau de vote pour les législatives, à l’ambassade libanaise à Riyad, le 6 mai 2022. Fayez Nureldine/AFP
Dans une étude qui vient de paraître sur le vote des femmes durant les législatives de 2022, Ibrahim Jouhari, un expert en analyse des données, démontre la tendance des femmes libanaises à voter en faveur des candidats du changement. À l’exception des femmes chiites qui sont « culturellement et religieusement » inféodées au Hezbollah dont elles sont aussi largement dépendantes économiquement.Dans une étude chiffrée sur l'anatomie du vote des Libanaises, l’auteur démontre comment la femme a largement contribué à l’émergence, au sein du Parlement, des douze candidats issus du mouvement de la contestation sauf dans les circonscriptions à prédominance chiite où le vote féminin a favorisé les partis traditionnels. Lire aussi Percée de la thaoura au Parlement : grandes surprises, petites leçons Qui a voté pour le changement...
Dans une étude qui vient de paraître sur le vote des femmes durant les législatives de 2022, Ibrahim Jouhari, un expert en analyse des données, démontre la tendance des femmes libanaises à voter en faveur des candidats du changement. À l’exception des femmes chiites qui sont « culturellement et religieusement » inféodées au Hezbollah dont elles sont aussi largement dépendantes économiquement.Dans une étude chiffrée sur l'anatomie du vote des Libanaises, l’auteur démontre comment la femme a largement contribué à l’émergence, au sein du Parlement, des douze candidats issus du mouvement de la contestation sauf dans les circonscriptions à prédominance chiite où le vote féminin a favorisé les partis traditionnels. Lire aussi Percée de la thaoura au Parlement : grandes surprises, petites leçons ...
Du fait même que, dans beaucoup de circonscriptions électorales, le Hezbollah ait chassé les observateurs des autres partis et interdit leur présence le jour du vote, cela rend de facto le vote de ses circonscriptions caduc et nul. De plus, n'oublions pas que lors de la fronde d'octobre 2019, les chiites y ont participé les premiers jours comme tous les autres. Le Hezbollah les a obligé à s'y retirer. Ici nous la messe est dite. L'étude est très à propos et elle ne reflète qu'un état des choses. Quand aux prétendues victoires divines, il n'y a plus que les lavés du cerveau qui y croient.
07 h 20, le 01 juin 2024