Dix ans après la fin d’un conflit vain et meurtrier contre Jabal Mohsen, faute de justice sociale, la paix n’a pas permis d’éradiquer le crime dans ce quartier tripolitain paupérisé.
La rue de Syrie, séparant les quartiers Bab el-Tebbané et de Jabal Mohsen, à Tripoli. Photo João Sousa
Dans l’obscurité de la cage d’escalier, sous une coulée de câbles électriques, l’affiche blanche collée par la famille du « martyr » Walid el-Charhoula contraste avec les murs jaunâtres rongés par l’humidité. Au troisième étage, dans un salon étroit, trois générations sont réunies autour d’un vide impossible à combler. « Walid était un ange. C’est lui qui subvenait aux besoins de la famille depuis mon infarctus il y a quatre ans », raconte son père Kamal el-Charhoula entouré de sa belle-mère, sa femme et ses enfants, tous vêtus de noir. « Le mois dernier, pendant le ramadan, il a assisté à une bagarre qui a dégénéré en tirs et, en fuyant, l’une des balles lui a traversé la cervelle », déplore son père Kamal el-Charhoula, corps et cœur brisés, le 22 avril, quatre jours après les funérailles de son aîné. Walid est mort pour rien à l’âge de...
Dans l’obscurité de la cage d’escalier, sous une coulée de câbles électriques, l’affiche blanche collée par la famille du « martyr » Walid el-Charhoula contraste avec les murs jaunâtres rongés par l’humidité. Au troisième étage, dans un salon étroit, trois générations sont réunies autour d’un vide impossible à combler. « Walid était un ange. C’est lui qui subvenait aux besoins de la famille depuis mon infarctus il y a quatre ans », raconte son père Kamal el-Charhoula entouré de sa belle-mère, sa femme et ses enfants, tous vêtus de noir. « Le mois dernier, pendant le ramadan, il a assisté à une bagarre qui a dégénéré en tirs et, en fuyant, l’une des balles lui a traversé la cervelle », déplore son père Kamal el-Charhoula, corps et cœur brisés, le 22 avril, quatre jours après les...
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