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Culture - Entretien

Fanny Ardant : Au Liban, je veux avoir l’air d'une Beyrouthine

Incandescente, complexe, elle a marqué le cinéma français de son absolu besoin de vivre au travers de son art. Discrète dans les médias, elle dessine pour « L’Orient-Le Jour » le panorama d’une carrière qui l'amène aujourd’hui au Moyen-Orient avec « Retour en Alexandrie ».

Fanny Ardant : Au Liban, je veux avoir l’air d'une Beyrouthine

Fanny Ardant au 76e festival de Cannes. Photo AFP

Elle n’aime pas l'époque et le revendique. Dans ses silences comme dans ses réponses furtives ou étirées, Fanny Ardant aime toujours autant saupoudrer une dose de mystère. La même qu’elle a su cultiver à l'écran comme à la ville ces cinq dernières décennies.La voix grave, presque suave, la petite fille de Saumur qui grandit dans les palais du pouvoir monégasque assume enfin, à 75 ans, cette extravagance tellement synonyme des tragédiennes françaises du XXe siècle. Tourmentées, incomprises, solitaires mais assez glamour et secrètes pour continuer de fasciner. Rare dans les médias, la muse de Truffaut ne fait qu’exprimer entre deux tirades, son appétence à être voulue et non désirée par des réalisateurs qui l’intriguent et la captivent. Pour François Ozon, Agnès Varda et Ettore Scola, elle dit s'être perdue dans des personnages de femmes...
Elle n’aime pas l'époque et le revendique. Dans ses silences comme dans ses réponses furtives ou étirées, Fanny Ardant aime toujours autant saupoudrer une dose de mystère. La même qu’elle a su cultiver à l'écran comme à la ville ces cinq dernières décennies.La voix grave, presque suave, la petite fille de Saumur qui grandit dans les palais du pouvoir monégasque assume enfin, à 75 ans, cette extravagance tellement synonyme des tragédiennes françaises du XXe siècle. Tourmentées, incomprises, solitaires mais assez glamour et secrètes pour continuer de fasciner. Rare dans les médias, la muse de Truffaut ne fait qu’exprimer entre deux tirades, son appétence à être voulue et non désirée par des réalisateurs qui l’intriguent et la captivent. Pour François Ozon, Agnès Varda et Ettore Scola, elle dit s'être...
commentaires (7)

C est si beau de lire fany ardent expliquer son attachement à notre pays et nous rappeler de l’aimer pour tout ce qu il nous donne

Samia Sarkis Samaha

08 h 43, le 13 avril 2024

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Commentaires (7)

  • C est si beau de lire fany ardent expliquer son attachement à notre pays et nous rappeler de l’aimer pour tout ce qu il nous donne

    Samia Sarkis Samaha

    08 h 43, le 13 avril 2024

  • Merci. Très profond et beau. Surtout durant ces jours sombres que nous vivons

    Tacla sfeir

    17 h 12, le 12 avril 2024

  • Très beauMerci

    Dijoux Maylis-Thérèse

    14 h 24, le 12 avril 2024

  • Magnifique!! Merci.

    Allam Charles K

    13 h 14, le 12 avril 2024

  • Je voudrais exprimer toute ma gratitude aux auteurs de ce bel article empreint de sensibilité, d'humanité, de sincérité. Fanny Ardant: talent, sincérité, intelligence, expression dans le language parfaite, belle dans la simplicité de sa présentation. C'est une artiste accomplie. Nadine Labaki: nous la connaissons bien, elle est parfaite, qu'elle soit devant ou derrière la caméra. Et enfin, bravo à Karl Richa pour votre article.

    Bouzaid Raymond

    12 h 31, le 12 avril 2024

  • j'ai adoré lire cet article. Profond et léger. Bravo à l'auteur

    May Parent du Chatelet

    10 h 47, le 12 avril 2024

  • Quelle femme! Merci de ce profond regard envers notre pays.....

    Cadmos

    07 h 30, le 12 avril 2024

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