Un drapeau iranien. Photo AFP
Un chef de la police a été condamné à mort pour avoir tué un homme en Iran lors des manifestations ayant suivi la mort de Mahsa Amini en 2022, a annoncé mercredi un média local.
Mehran Samak, 27 ans, avait été tué par balles lors d'un rassemblement dans la ville portuaire de Bandar Anzali, dans la province du Guilan (nord), en novembre 2022.
Le commandant de la police locale, Jafar Javanmardi, avait été ensuite arrêté "pour ne pas avoir respecté le règlement sur l'usage des armes", ayant entraîné la mort de Mehran Samak, selon l'avocat de la victime, Me Majid Ahmadi.
L'organe de presse de la justice iranienne, Mizan Online, avait annoncé début 2024 que la Cour suprême avait annulé deux premières condamnations à mort et renvoyé l'affaire devant un autre tribunal.
Me Ahmadi a indiqué mercredi au site du journal Shargh que l'accusé avait été condamné à mort "conformément à la loi de talion" par le parquet militaire provincial pour "meurtre".
Selon des ONG basées à l'étranger, la victime avait été tuée par le chef de la police après avoir klaxonné au volant de sa voiture à Bandar Anzali après une défaite de l'Iran face aux Etats-Unis à la Coupe de monde de football organisée au Qatar.
A l'époque, la province du Guilan était l'un des bastions du vaste mouvement de contestation qui a secoué l'Iran à la suite de la mort en septembre 2022 de la jeune Mahsa Amini, arrêtée par la police pour non-respect du strict code vestimentaire du pays.
Neuf hommes, dont aucun membre des forces de l'ordre, ont déjà été exécutés en Iran dans des affaires liées aux manifestations.
Mehran Samak, 27 ans, avait été tué par balles lors d'un rassemblement dans la ville portuaire de Bandar Anzali, dans la province du Guilan (nord), en novembre...
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