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Dernières Infos - Présidentielle au Liban

Geagea : La moumanaa ne veut pas d'un dialogue

Geagea : La moumanaa ne veut pas d'un dialogue

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea. Photo X / @DrSamirGeagea

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a affirmé mercredi, dans un long communiqué sur X, que « la moumanaa au Liban ne veut pas d'un dialogue sur la présidence », en réaction probable aux déclarations du numéro deux du Hezbollah, Naïm Kassem, mardi soir, et aux propos du président de la Chambre et chef du mouvement Amal, Nabih Berry, publiés mardi matin. 

« Avec chaque nouvelle initiative présidentielle, les masques tombent et des preuves tangibles confirment ce que l'opposition a inlassablement répété : la moumanaa ne veut pas de dialogue, mais cherche plutôt à diviser ceux qui ne soutiennent pas son candidat », Sleiman Frangié, a écrit M. Geagea. « Leurs appels au dialogue répétés sont une tentative de disperser les rangs » de leurs opposants politiques, a-t-il ajouté. C'est pour cette raison, selon lui, que le Hezbollah et ses alliés ont « mis en échec » l'initiative des députés du groupe de la Modération nationale. 

Dans un entretien télévisé mardi soir, le numéro deux du Hezbollah avait affirmé ne pas avoir encore « fourni de réponse définitive » à ce projet, après une réunion mardi, et insisté sur le fait que son parti n'a pas l'intention de proposer un autre candidat que le chef des Marada à la présidence. « Pourquoi devrions-nous faire nous des compromis ? Nous n'imposons notre volonté à personne et personne ne devrait nous imposer la sienne », avait déclaré M. Kassem.

De son côté, le président du Parlement libanais avait qualifié, dans un entretien publié mardi matin dans al-Joumhouriya, l'initiative de déblocage des anciens haririens de « proposition loufoque qui reflète une certaine forme de légèreté politique à l’heure où le Liban traverse l’une des phases les plus délicates de son histoire ».

Le bloc de la Modération nationale, constitué de députés majoritairement sunnites ex-haririens, effectue une tournée auprès de tous les protagonistes en vue de promouvoir leur proposition de mener des concertations au sein du Parlement suivies de séances électorales ouvertes jusqu'à l'élection.

M. Geagea a encore accusé la moumanaa de « bloquer les élections en comptant sur la fatigue » des autres parties pour faire élire Sleiman Frangié, « mais cela ne se passera pas comme ça cette fois ». Ces partis « sont donc coupables du blocage du pays, dans ces circonstances difficiles », a-t-il poursuivi, estimant qu'il n'y a qu'une solution à cette paralysie : « que le président du Parlement convoque une séance parlementaire électorale, avec des sessions consécutives, jusqu'à l'élection d'un nouveau chef de l'Etat ». 

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a affirmé mercredi, dans un long communiqué sur X, que « la moumanaa au Liban ne veut pas d'un dialogue sur la présidence », en réaction probable aux déclarations du numéro deux du Hezbollah, Naïm Kassem, mardi soir, et aux propos du président de la Chambre et chef du mouvement Amal, Nabih Berry, publiés mardi matin. «...