L’entrée d’une école de l’Unrwa dans un camp palestinien au Liban. João Sousa/L’Orient-Le Jour
Quand Israël a accusé le 26 janvier 12 employés de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa) à Gaza d’avoir participé aux attaques du 7 octobre menées par le Hamas, Fadia Khorbity n’a pas été surprise. Pour cette directrice de maternelle dans le camp de réfugiés palestiniens de Bourj el-Brajné, il ne peut s’agir que d’une stratégie de diversion : « Les Israéliens accusent l’Unrwa de terrorisme au moment où ils commettent des actes génocidaires à Gaza », dit-elle à L’OLJ depuis une salle de classe. Une hypothèse qu’elle n’est pas la seule à avancer. Directeur de l’association 302 et réfugié palestinien au Liban, Ali Hwaidi y voit même une stratégie de longue durée : « Depuis les accords d’Oslo en 1993, Israël mène une opération de diabolisation contre l’agence...
Quand Israël a accusé le 26 janvier 12 employés de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa) à Gaza d’avoir participé aux attaques du 7 octobre menées par le Hamas, Fadia Khorbity n’a pas été surprise. Pour cette directrice de maternelle dans le camp de réfugiés palestiniens de Bourj el-Brajné, il ne peut s’agir que d’une stratégie de diversion : « Les Israéliens accusent l’Unrwa de terrorisme au moment où ils commettent des actes génocidaires à Gaza », dit-elle à L’OLJ depuis une salle de classe. Une hypothèse qu’elle n’est pas la seule à avancer. Directeur de l’association 302 et réfugié palestinien au Liban, Ali Hwaidi y voit même une stratégie de longue durée : « Depuis les accords d’Oslo en 1993, Israël mène...