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Économie - Éclairage

À quel point la conjoncture israélienne inquiète les agences de notation financière ?

Moody's est, pour l'instant, la seule à avoir revu à la baisse son évaluation de la solidité des finances et des banques d'Israël.
À quel point la conjoncture israélienne inquiète les agences de notation financière ?

Une plage vide à Tel Aviv, en octobre 2023. Gil Cohen-Magen/AFP

Considérée comme performante et robuste par le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale (BM), mais malgré tout dépendante des revenus du tourisme, des importations et de la main-d’œuvre bon marché venue des territoires palestiniens, l’économie israélienne encaisse le choc de plus de 4 mois de guerre à Gaza en grimaçant.Si le colosse régional fort d’un PIB de près de 500 milliards de dollars avant le début du conflit le 7 octobre 2023 n’a pas encore mis un genou à terre, les agences de notation financière préfèrent redoubler de prudence plutôt que de se laisser surprendre.Ainsi, Moody’s Investor Services a récemment versé le premier sang en dégradant d’un cran la note souveraine de l’État hébreu, la faisant passer de A1 à A2, concrétisant une éventualité qu’elle avait envisagée deux semaines après le début de la guerre.Ce...
Considérée comme performante et robuste par le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale (BM), mais malgré tout dépendante des revenus du tourisme, des importations et de la main-d’œuvre bon marché venue des territoires palestiniens, l’économie israélienne encaisse le choc de plus de 4 mois de guerre à Gaza en grimaçant.Si le colosse régional fort d’un PIB de près de 500 milliards de dollars avant le début du conflit le 7 octobre 2023 n’a pas encore mis un genou à terre, les agences de notation financière préfèrent redoubler de prudence plutôt que de se laisser surprendre.Ainsi, Moody’s Investor Services a récemment versé le premier sang en dégradant d’un cran la note souveraine de l’État hébreu, la faisant passer de A1 à A2, concrétisant une éventualité qu’elle avait envisagée...
commentaires (4)

Tant qu'à faire , Tante Amérique donnera tout ce que bébé (Bibi) exigera , et elle le fera à plat ventre !

Chucri Abboud

16 h 06, le 18 février 2024

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Commentaires (4)

  • Tant qu'à faire , Tante Amérique donnera tout ce que bébé (Bibi) exigera , et elle le fera à plat ventre !

    Chucri Abboud

    16 h 06, le 18 février 2024

  • Au final… tout est une affaire de gros sous. La guerre , faut la financer. La paix…. aura un prix aussi… même en pleine guerre, les financiers ne perdent pas le nord.

    LE FRANCOPHONE

    19 h 17, le 17 février 2024

  • Il est curieux que dans votre article vous ne faites pas référence au fait que la dette israélienne est garantie par le trésor américain et rien que ce fait justifie que les agences de notation ne l’aient pas encore dégradée ou que Moody’s la garde au niveau A2

    Mokhbat Georges

    18 h 13, le 17 février 2024

  • On ne va quand même pas s'inquiéter pour eux. Il y aura toujours Oncle Sam pour les renflouer.

    Politiquement incorrect(e)

    17 h 58, le 17 février 2024

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