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Technologies - GADGETS

Les accessoires qui donnent des superpouvoirs

Allumer sa télé d’un clin d’œil ou faire du ski en ville, c’est possible, grâce aux accessoires connectés qui donnent des superpouvoirs à leurs utilisateurs. Revue non exhaustive des prototypes à porter de la tête aux pieds.

Les accessoires qui donnent des superpouvoirs

Des oreillettes pour contrôler l’ordinateur, la souris, le clavier, des jeux vidéo…

Télékinésie

« Avec ces oreillettes, vous pouvez contrôler votre ordinateur, la souris, le clavier, des jeux vidéo… promet Zavier Alexander, directeur produits de Naqi Logix. Nous avons même réussi à piloter un 737 dans un simulateur de vol. » L’entreprise canadienne a mis au point des capteurs qui détectent les impulsions électriques des muscles du visage.

« Pour l’instant, nous détectons le haussement de sourcils, le clignement des yeux, l’ouverture et la fermeture de la bouche. J’adore la flexion de la mâchoire, parce que c’est très subtil », poursuit-il.

Le fondateur de la start-up voulait initialement aider un ami paralysé à pouvoir rejouer aux jeux vidéo. Il cherche désormais des fabricants d’écouteurs désireux d’intégrer sa technologie.

Un accessoire connecté à clipper dans le dos, pour avertir l’utilisateur.

Cinéma dans les lunettes

Les lunettes à réalité augmentée de Xreal sont à peine plus volumineuses que des lunettes classiques, mais elles contiennent un grand écran et des enceintes suffisantes pour regarder un film sans aller au cinéma.

« C’est parfait dans la voiture ou dans le train », assure Ralph Jodice, responsable de la communication de l’entreprise chinoise.

« Cela fonctionne aussi pour travailler, au bureau ou à la maison, vous portez ces lunettes et vous avez trois écrans virtuels qui flottent dans l’espace », s’émerveille-t-il.

Des capteurs permettent en outre de traquer les mouvements des mains, et donc de créer des applications 3D virtuelles. Les différents modèles coûtent entre 400 et 700 dollars.

L’utilisateur porte ces lunettes et il a un grand écran virtuel qui flotte dans l’espace.

Parler en silence

« La voix ne sort pas et le bruit n’entre pas », résume Stéphane Hersen, fondateur de Skyted, lors de la présentation de son masque silencieux à 250 euros.

De forme semblable à un gros masque chirurgical, l’appareil absorbe les sons et se connecte au téléphone ou à l’ordinateur pour passer des « appels silencieux et confidentiels dans n’importe quelle circonstance », indique le patron français.

Quand il travaillait chez Airbus, on lui avait demandé de « trouver un moyen pour que 300 passagers passent un appel dans l’avion sans créer de bagarre ». Ainsi était né le concept, mais il n’aurait peut-être pas vu le jour sans le Covid, qui nous a habitués aux masques. Surtout, explique Stéphane Hersen, « nous ne supportons plus le bruit des autres », notamment au travail.

« La voix ne sort pas et le bruit n’entre pas. » Tel est le concept du masque silencieux.

Des yeux dans le dos

« J’ai travaillé pendant 13 ans dans les prisons. Un jour, j’ai été agressé par derrière et j’ai subi une lésion cérébrale », raconte Sean Siembab, le fondateur de simstechnology. « Pendant la rééducation, je marchais sur une piste cyclable et j’ai été percuté par un cycliste. Là, je me suis dit qu’il fallait inventer quelque chose », poursuit-il.

C’est ainsi que cet entrepreneur américain a développé un accessoire connecté à clipper dans le dos qui avertit son utilisateur quand une personne s’approche à moins de 7 mètres derrière lui, et filme. « Vous avez le temps de vous retourner, d’appuyer sur le bouton SOS qui avertit vos proches et de vous défendre », détaille-t-il.

Suivant la même logique, la start-up néerlandaise SlimDesign a mis au point PhoneCam, une minicaméra à porter devant soi, avec un bouton pour donner l’alarme.

« Notre fondateur avait subi un vol dans un parc et la police connaissait l’auteur, mais elle avait classé l’affaire faute de preuve », relate Cedric van de Geer, ingénieur de SlimDesign.

Les Moonwalkers X ne sont pas en roue libre. Si l’on s’arrête de marcher, elles s’immobilisent aussi.

Courir en marchant

Shift Robotics a présenté ses Moonwalkers X, la deuxième version de ses chaussures qui servent à parcourir plus de distance plus rapidement, sans marcher plus vite.

Elles ressemblent à de grosses sandales à roulettes et se portent sur des baskets, « mais ce ne sont pas des rollers. Elles ne sont pas en roue libre. Si vous vous arrêtez de marcher, elles s’immobilisent aussi », insiste David Politis, directeur du marketing. L’utilisateur a l’impression de marcher avec des souliers un peu encombrant, mais avec une puissance décuplée.

« Ikea pense que ses salariés qui utilisent les Moonwalkers vont gagner 400 heures par an », mentionne David Politis.

Les skis électriques de Skwheel, eux, cherchent bien à reproduire les sensations sportives de la glisse. Fabriqués par une start-up normande, ils visent les passionnés qui veulent skier sur la route ou sur la plage, aller au travail avec des sensations plaisantes, et aussi les magasins de sports d’hiver, pour les proposer en location l’été.

Source : AFP

Télékinésie « Avec ces oreillettes, vous pouvez contrôler votre ordinateur, la souris, le clavier, des jeux vidéo… promet Zavier Alexander, directeur produits de Naqi Logix. Nous avons même réussi à piloter un 737 dans un simulateur de vol. » L’entreprise canadienne a mis au point des capteurs qui détectent les impulsions électriques des muscles du visage.« Pour...

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