En grève depuis jeudi dernier, les auxiliaires de justice ont annoncé leur intention de poursuivre leur mobilisation jusqu'à jeudi prochain, malgré une réunion, vendredi, avec le ministre sortant de la Justice, Henri Khoury, qui leur a promis de faire parvenir leurs « justes revendications » au Conseil des ministres, dans l’objectif de trouver « des solutions rapides et efficaces », indique un communiqué publié samedi.
Au coeur de ces revendications, l’amélioration de leurs salaires mensuels, des pensions de retraite, des couvertures de santé et des prestations sociales.
La décision de prolonger la grève jusqu'à jeudi a été prise car elle correspond à la date à laquelle devrait se tenir le prochain Conseil des ministres.
Les auxiliaires feront toutefois des exceptions dans leur grève et traiteront notamment les formalités dont le délai légal arrive à échéance, et des dossiers relatifs aux détenus.
La grève des auxiliaires de justice a été décrétée suite à l’adoption de la loi du budget 2024 qui détermine le paiement des impôts sur les salaires des fonctionnaires et employés à un taux proche de celui du marché (environ 89.500 livres libanaises pour un dollar). Depuis le début de la crise socio-économique au Liban en 2019, les salaires des greffiers en livres libanaises se sont effondrés, à l’instar de ceux des fonctionnaires, parallèlement à l’effondrement de la monnaie locale face aux devises.
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