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Dernières Infos - Guerre à Gaza

Israël reproche à l'ONU de ne pas avoir demandé la libération des otages

Des activistes pro-Israéliens, lors d'une manifestation en faveur des otages du Hamas, le 12 janvier 2024 à New York. Photo TIMOTHY A. CLARY / AFP

Israël a reproché vendredi au Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme de ne pas avoir demandé la libération des otages détenus à Gaza dans sa déclaration du jour. "Pas un mot pour demander la libération des otages détenus à Gaza", a dénoncé la représentation d'Israël auprès de l'ONU à Genève sur le réseau social X. "Un appel au cessez-le-feu, sans exiger la libération de nos otages et le désarmement du Hamas, est un appel à la victoire du terrorisme", a-t-elle ajouté.

La représentation israélienne réagissait à la déclaration faite vendredi aux médias par le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme concernant "les échecs récurrents d'Israël" à respecter le droit international humanitaire, ainsi que les principes de "distinction, proportionnalité et précaution" dans la conduite des hostilités.

"Le Haut-Commissaire a souligné que le non-respect de ces obligations peut entrainer des poursuites pour crimes de guerre, et a averti également des risques d'autres crimes d'atrocité", a indiqué une porte-parole, Elizabeth Throssell, lors d'un point de presse à Genève.

Les crimes d'atrocité, considérés comme les plus attentatoires à l'être humain, comprennent le génocide, le crime de guerre et le crime contre l'humanité. La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien qui a fait environ 1.140 morts, majoritairement des civils, et environ 250 otages.

Les opérations militaires israéliennes ont fait au moins 23.469 morts, en majorité des femmes, adolescents et enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Dans sa déclaration, le Haut-Commissariat mentionne les otages et précise qu'environ 136 sont encore retenus par "des groupes armés palestiniens", sans demander leur libération. Ce qu'il a toutefois fait dans des déclarations précédentes.

Dans sa déclaration vendredi, le Haut-Commissariat affirme en revanche que "des centaines de Palestiniens auraient été arbitrairement détenus dans des sites inconnus, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de Gaza", estimant qu'il s'agit dans de nombreux cas de "disparitions forcées".

"Certaines de ces personnes ont été libérées et ont affirmé qu'elles ont été victimes de mauvais traitement et de torture" par l'armée israélienne, a déclaré Mme Throssell. "Israël doit immédiatement mettre fin à la détention arbitraire, à la torture, aux mauvais traitements et aux disparitions forcées de Palestiniens à Gaza, et doit enquêter de manière indépendante et efficace sur ces actes, poursuivre les auteurs de ces actes et empêcher toute récidive", a-t-elle ajouté.

Le Haut-Commissariat indique par ailleurs avoir pu vérifier que 330 Palestiniens, dont 84 enfants, avaient été tués entre le 7 octobre et le 10 janvier en Cisjordanie.


Israël a reproché vendredi au Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme de ne pas avoir demandé la libération des otages détenus à Gaza dans sa déclaration du jour. "Pas un mot pour demander la libération des otages détenus à Gaza", a dénoncé la représentation d'Israël auprès de l'ONU à Genève sur le réseau social X. "Un appel au cessez-le-feu, sans...