Deux Libanais dans le top 100 des PDG du Moyen-Orient

La version régionale du magazine Forbes a publié cette semaine le classement des 100 PDG les plus influents au Moyen-Orient et deux Libanais en font partie, contre trois lors du classement de l’an dernier.

Classé 77e, le Libano-Brésilien Carlos Wakim est PDG de Bloom Holding, un important développeur immobilier aux Émirats arabes unis qu'il a rejoint en 2021 pour superviser Bloom Properties et Bloom Hospitality, entre autres. Il est également président du comité exécutif de Bloom Education et président du conseil des gouverneurs des écoles Brighton Colleges aux Émirats, selon le site officiel de Forbes.

Pour mémoire

Pour la première fois, une Libanaise dans le top 100 des PDG du Moyen-Orient

Derrière lui, à la 91e place, se trouve Joe Kawkabani, PDG du groupe OSN, le principal réseau de divertissement de la région à travers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, qu'il a rejoint en avril 2022. Il dirige actuellement environ 1 000 personnes depuis le siège de l'entreprise à Dubaï. Le site de Forbes indique également que Joe Kawkabani est le directeur des initiatives stratégiques du groupe (CIO) à la Kuwait Projects Company (Holding) - KIPCO, l'une des deux sociétés mères d'OSN.

Revenus combinés « de plus de mille milliards de dollars »

Dans sa liste annuelle, la troisième sur cette thématique, Forbes met en lumière les acteurs principaux qui dirigent les plus grandes entreprises de la région, dont le siège est au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Selon son site, les 100 PDG répertoriés ont géré des revenus combinés « de plus de mille milliards de dollars en 2022 ». Collectivement, leurs entreprises valaient plus de 5 mille milliards de dollars.

Pour établir son classement et évaluer les PDG, le magazine d'affaires a pris en compte divers critères, dont les « réalisations individuelles, les innovations mises en œuvre au cours de la dernière année, la taille de leur entreprise et leur impact sur leur entreprise et l'industrie en général ».

Il est à noter que pour la seconde année consécutive, seules 7 femmes ont été retenues, soit 7 % des personnes répertoriées. Ce nombre remarquablement bas reflète une réalité où les postes de direction restent fortement masculins dans les grandes entreprises, en particulier dans la région.