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Dernières Infos - Conflit

Quatre morts dont deux combattants du Hezbollah dans des raids israéliens en Syrie

Les funérailles dans la banlieue sud de Beyrouth, le 9 décembre, de combattants du Hezbollah tués lors d'un raid israélien à Qouneitra, dans le sud-ouest de la Syrie. Photo Ibrahim AMRO / AFP

Deux agents de sécurité syriens et deux combattants du Hezbollah libanais ont été tués dans des frappes israéliennes nocturnes contre des cibles près de Damas, a indiqué lundi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

« Deux combattants du Hezbollah et deux gardes syriens » travaillant sur l'un des sites du mouvement libanais, ont été tués, et trois autres combattants et trois civils ont été blessés tard dimanche soir, a précisé l'ONG.

Deux sites du Hezbollah dans le secteur de Sayyeda Zeinab, au sud de la capitale, et « une unité de radar » près de l'aéroport de Damas ont été touchés par les frappes, a-t-elle ajouté.

Le Hezbollah, un allié du régime de Damas, de l'Iran et du Hamas palestinien, a revendiqué plusieurs attaques contre le nord d'Israël à partir du sud du Liban depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien le 7 octobre.

Le mouvement libanais a publié lundi à Beyrouth des communiqués annonçant la mort de deux de ses combattants, sans préciser où ni quand. Mais une source proche du Hezbollah a indiqué à l'AFP sous couvert d'anonymat qu'ils avaient été tués en Syrie.

Plus tôt, l'agence officielle syrienne Sana a fait état de frappes de « l'ennemi israélien » dans différents secteurs de la banlieue de Damas, sans préciser les cibles ou faire état de victimes.

Un correspondant de l'AFP a dit avoir entendu de fortes explosions dans la banlieue de Damas.

Interrogée par l'AFP sur ces raids, l'armée israélienne n'a pas voulu réagir.

Israël commente rarement ses opérations en Syrie voisine mais dit vouloir empêcher l'Iran, son ennemi juré, de s'implanter à ses portes par le biais notamment de ses alliés, comme le Hezbollah.

Ces frappes se sont multipliées depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.

Dimanche, l'armée israélienne a fait état de nombreux tirs depuis le sud du Liban vers le nord d'Israël, auxquels elle a riposté ciblant notamment « une cellule terroriste du Hezbollah ».

Le chef de l'armée israélienne, Herzi Halevi, s'est rendu dimanche dans le nord d'Israël, à la frontière avec le sud du Liban, où ce front a connu un regain d'activité après le 7 octobre.

Pour revenir au « calme et à la sécurité », Israël doit « causer des dégâts, dissuader, tuer des agents du Hezbollah et démontrer sa supériorité, ce qui peut aussi se traduire par des frappes ou une guerre », a-t-il déclaré.

Trois combattants du Hezbollah et un Syrien avaient été tués vendredi dans une frappe de drone israélienne sur leur voiture dans le sud de la Syrie, selon l'OSDH.

Israël a intensifié ses attaques contre le territoire syrien depuis le 7 octobre.

Mais il avait mené des centaines de frappes aériennes contre la Syrie depuis le début de la guerre civile dans ce pays en 2011, ciblant principalement des forces soutenues par l'Iran, le Hezbollah et l'armée syrienne.

Deux agents de sécurité syriens et deux combattants du Hezbollah libanais ont été tués dans des frappes israéliennes nocturnes contre des cibles près de Damas, a indiqué lundi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).« Deux combattants du Hezbollah et deux gardes syriens » travaillant sur l'un des sites du mouvement libanais, ont été tués, et trois...