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Moyen-Orient - TÉMOIGNAGES

Dans le sud de Gaza, ces « safe zones » qui n’existent pas

Les Gazaouis peinent à suivre les ordres d’évacuation de l’armée israélienne, alors que les réseaux internet et téléphonique sont régulièrement coupés.

Dans le sud de Gaza, ces « safe zones » qui n’existent pas

Les Palestiniens fuyant Khan Younès arrivent à Rafah, plus au sud, près de la frontière de la bande de Gaza avec l'Égypte, le 5 décembre 2023. Photo Said Khatib/AFP

Depuis deux mois, le quotidien de Salma* ressemble à un interminable périple, rythmé par les bombardements et les ordres d’évacuation de l’armée israélienne. Dès que cette dernière a sommé les habitants de quitter le nord de l’enclave, le 13 octobre, cette résidente de Gaza-ville a fui avec son mari, ses deux fils de 11 et 14 ans, ses trois chiens et son perroquet direction Khan Younès, où l’essentiel de la population nord-gazaouie (un million de personnes) s’est réfugiée. Faute de trouver un logement dans la ville surpeuplée, la famille est remontée vers le centre de Gaza, à Deir el-Balah, dans la zone labellisée comme « sûre » jusqu’à ce que l’armée n’étende sa campagne sur la moitié sud après que la trêve a pris fin le 1er décembre. Salma et les siens ont alors fui à Rafah, avant de s’installer à al-Mawasi, une bande de sable...
Depuis deux mois, le quotidien de Salma* ressemble à un interminable périple, rythmé par les bombardements et les ordres d’évacuation de l’armée israélienne. Dès que cette dernière a sommé les habitants de quitter le nord de l’enclave, le 13 octobre, cette résidente de Gaza-ville a fui avec son mari, ses deux fils de 11 et 14 ans, ses trois chiens et son perroquet direction Khan Younès, où l’essentiel de la population nord-gazaouie (un million de personnes) s’est réfugiée. Faute de trouver un logement dans la ville surpeuplée, la famille est remontée vers le centre de Gaza, à Deir el-Balah, dans la zone labellisée comme « sûre » jusqu’à ce que l’armée n’étende sa campagne sur la moitié sud après que la trêve a pris fin le 1er décembre. Salma et les siens ont alors fui à Rafah, avant de...
commentaires (4)

Allez, l’Espagne, l’Irlande et la Belgique, un coup de gueule pour reconnaître la Palestine.

Mohamed Melhem

13 h 29, le 10 décembre 2023

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Commentaires (4)

  • Allez, l’Espagne, l’Irlande et la Belgique, un coup de gueule pour reconnaître la Palestine.

    Mohamed Melhem

    13 h 29, le 10 décembre 2023

  • SAFE ZONES ? TRAPPES ZONES ! ET LE CANAL AMERICANO/ISRAELIEN DE PLUS DE 50 MILLIARDS DE DOLLARS D,EILAT A LE MEDITERRANEE VIA GAZA EST GARANTI D,Y PASSER.

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EN PERIL.

    11 h 52, le 10 décembre 2023

  • Pauvre peuple palestinien, dites l’OLJ pourquoi ne faites vous pas un article sur ce même peuple qui pour certains essaient de prendre la parole contre le Hamas ?!?!?

    Bery tus

    18 h 05, le 09 décembre 2023

  • Dans des pays exposés aux guerres intermittentes provoquées par des personnes qui ont la gâchette facile, on constate que les autorités n’ont jamais pris la peine d’aménager des abris dignes de ce nom pour protéger les civils, alors que ce soit au Liban ou en Palestine, les combattants ont creusé des tunnels qui ont coûté des sommes astronomiques pour se loger avec tout le confort et les provisions qui leur permettraient de tenir un siège sans avoir à subir les frappes meurtrières et la mort imminente. Les gazzaouis se plaignent du manque de tout parce que les aides vont en premier au Hamas.

    Sissi zayyat

    12 h 28, le 09 décembre 2023

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