A la demande des Etats-Unis, Israël accepte d'ouvrir le passage de Kerem Shalom

À la demande des États-Unis, Israël a accepté d'ouvrir le poste-frontière de Kerem Shalom pour le contrôle et l'inspection des camions et de leur cargaison, ce qui devrait faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire aux habitants de Gaza assiégés qui manquent de biens de première nécessité, rapporte Reuters.

L'Égypte, ainsi que les Nations unies, ont fait pression sur Israël pour qu'il accélère le processus d'inspection, qui exige que les véhicules se rendent à la frontière égyptienne avec Israël avant de revenir à Rafah. Selon les Nations Unies, le nombre de camions traversant quotidiennement la frontière est tombé à moins de 100, contre près de 200 pendant la trêve du 24 novembre au 1er décembre.

La pause humanitaire a également permis la libération d'otages détenus par le Hamas en échange de la libération de prisonniers des prisons israéliennes.

En Israël, le colonel Elad Goren, chef du département civil du COGAT, l'agence israélienne chargée de la coordination civile avec les Palestiniens, a déclaré aux journalistes : « Nous ouvrirons Kerem Shalom uniquement à des fins d'inspection. Cela se fera dans les prochains jours ».

Kerem Shalom se trouve à la frontière sud de Gaza avec Israël et l'Égypte et le point de passage était utilisé pour transporter plus de 60 % des camions entrant dans Gaza avant que la guerre n'éclate il y a deux mois.

La fin des combats n'étant pas en vue, Jon Finer, l'un des principaux conseillers à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, a déclaré que les États-Unis n'avaient pas donné à Israël de délai ferme pour mettre fin aux principales opérations de combat contre le Hamas dans la bande de Gaza.