Une fois de plus, la presse a été prise pour cible par l'armée israélienne au Liban-Sud, et le bilan est lourd. Deux journalistes de la chaîne panarabe al-Mayadeen et un civil qui les accompagnait font partie des 9 victimes tuées ce mardi. Les corps des deux journalistes tués ont été accueillis dans les locaux de la chaîne à Beyrouth par leurs collègues et leurs proches dans une atmosphère de tristesse et de colère.
La mort de la présentatrice et correspondante sur le terrain Farah Omar, 25 ans, et du reporter d’images Rabih Maamari, 39 ans, avait été confirmée cet après-midi par la chaîne connue pour ses positions pro-Hezbollah et pro-résistance, qui avait ajouté dans son communiqué que les deux journalistes ont été « pris pour cible au Liban-Sud ». L’Agence nationale d’information (Ani, officielle) avait alors précisé que Hussein Akil, un civil qui les accompagnait, avait également été tué dans l’attaque. D'autres informations ont elles fait état de 5 autres victimes, a priori tous des militants du Hamas, dont la voiture a été prise pour cible par Israël sur une route secondaire dans le caza de Tyr. Une octogénaire est également décédée, tuée par une frappe de l’État hébreu à Kfar Kila, dans le caza de Marjeyoun.
Le 14 octobre, Issam Abdallah, un photojournaliste de Reuters, avait également trouvé la mort lors d'une frappe israélienne qui avait ciblé et blessé plusieurs journalistes. Cinquante-trois journalistes et employés de médias ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, en Israël, dans la bande de Gaza et au Liban, selon le dernier décompte du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), publié mardi.
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Les israéliens ne pardonneront jamais au Liban d'exister !
BASSIL Antonio
08 h 53, le 22 novembre 2023