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Société - En images

En images : les dépouilles des deux journalistes tués au Liban-Sud passent par les locaux d'al-Mayadeen

Cinquante-trois journalistes et employés de médias ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, en Israël, dans la bande de Gaza et au Liban, selon le dernier décompte du Comité pour la protection des journalistes (CPJ).

En images : les dépouilles des deux journalistes tués au Liban-Sud passent par les locaux d'al-Mayadeen

Dans la salle de rédaction de Al-Mayadeen à Beyrouth, les portraits des deux journalistes tués plus tôt dans la journée au sud, Farah Omar et Rabih Maamari. Photo João Sousa

Une fois de plus, la presse a été prise pour cible par l'armée israélienne au Liban-Sud, et le bilan est lourd. Deux journalistes de la chaîne panarabe al-Mayadeen et un civil qui les accompagnait font partie des 9 victimes tuées ce mardi. Les corps des deux journalistes tués ont été accueillis dans les locaux de la chaîne à Beyrouth par leurs collègues et leurs proches dans une atmosphère de tristesse et de colère.

La mort de la présentatrice et correspondante sur le terrain Farah Omar, 25 ans, et du reporter d’images Rabih Maamari, 39 ans, avait été confirmée cet après-midi par la chaîne connue pour ses positions pro-Hezbollah et pro-résistance, qui avait ajouté dans son communiqué que les deux journalistes ont été « pris pour cible au Liban-Sud ». L’Agence nationale d’information (Ani, officielle) avait alors précisé que Hussein Akil, un civil qui les accompagnait, avait également été tué dans l’attaque. D'autres informations ont elles fait état de 5 autres victimes, a priori tous des militants du Hamas, dont la voiture a été prise pour cible par Israël sur une route secondaire dans le caza de Tyr. Une octogénaire est également décédée, tuée par une frappe de l’État hébreu à Kfar Kila, dans le caza de Marjeyoun.

Le 14 octobre, Issam Abdallah, un photojournaliste de Reuters, avait également trouvé la mort lors d'une frappe israélienne qui avait ciblé et blessé plusieurs journalistes. Cinquante-trois journalistes et employés de médias ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, en Israël, dans la bande de Gaza et au Liban, selon le dernier décompte du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), publié mardi.

Les deux ambulances transportant les corps de Farah Omar et Rabih Maamari. Photo Mohammad Yassine.

Ghassan Ben Jeddo, le PDG de la chaîne pro-iranienne, s'exprimant devant la presse à Beyrouth. Photo João Sousa

Des collègues et des proches pleurant les deux jeunes victimes. Photo João Sousa

Farah Omar, la jeune journaliste victime de la frappe israélienne à Tayr Hatfa. Photo João Sousa

Rabih Maamari, reporter d'images qui a perdu la vie au Liban-Sud mardi. Photo João Sousa

Un proche pleurant devant l'ambulance qui transportait les corps, devant les locaux de la chaîne. Photo João Sousa

Une fois de plus, la presse a été prise pour cible par l'armée israélienne au Liban-Sud, et le bilan est lourd. Deux journalistes de la chaîne panarabe al-Mayadeen et un civil qui les accompagnait font partie des 9 victimes tuées ce mardi. Les corps des deux journalistes tués ont été accueillis dans les locaux de la chaîne à Beyrouth par leurs collègues et leurs proches dans une...

commentaires (3)

Les israéliens ne pardonneront jamais au Liban d'exister !

BASSIL Antonio

08 h 53, le 22 novembre 2023

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Commentaires (3)

  • Les israéliens ne pardonneront jamais au Liban d'exister !

    BASSIL Antonio

    08 h 53, le 22 novembre 2023

  • Depuis quand les corps de journalistes tués en mission doivent-ils être balancés dans l'arène médiatique ? Ca ne choque personne ? Ohé, ca ne choque personne cette récupération sordide par la peste iranienne ??

    Ca va mieux en le disant

    22 h 25, le 21 novembre 2023

  • Quelle rage ! Il y a une loi qui protege les journalistes !

    Brasseler Daria

    19 h 36, le 21 novembre 2023

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