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Moyen-Orient - Guerre Hamas-Israël

Ce qu'il faut savoir ce matin : le carburant commence à entrer à Gaza, 26 morts dans une frappe

Et aussi : le Hezbollah annonce avoir abattu un drone israélien de combat.

Ce qu'il faut savoir ce matin : le carburant commence à entrer à Gaza, 26 morts dans une frappe

Une boule de feu illuminant le ciel de Gaza, le 17 novembre 2023 après une frappe israélienne contre le territoire palestinien. Photo Kenzo TRIBOUILLARD/AFP

Le Hezbollah dit avoir abattu un drone israélien

Dans un communiqué publié samedi matin, le Hezbollah a annoncé avoir abattu un drone de combat israélien de type Hermes 450 « à l'aide d'un missile sol-air tiré à 1h45 à l'aube, samedi », affirmant que « les débris de l'engin ont été vus en train de tomber au-dessus de la Galilée ».

Première livraison de carburant à Gaza

Une première livraison de carburant est arrivée dans la bande de Gaza après le feu vert d'Israël, afin de redémarrer les générateurs d'électricité des hôpitaux et des réseaux de télécommunications dans le territoire assiégé, où une frappe a fait 26 morts dans la nuit de vendredi à samedi, selon le directeur d'un hôpital local.

A la demande des Etats-Unis, Israël a autorisé l'entrée quotidienne de deux camions-citernes dans la bande de Gaza. L'Autorité palestinienne, responsable du terminal de Rafah à la frontière égyptienne, a annoncé vendredi soir que 17.000 litres de carburant avaient été livrés pour alimenter les générateurs de la compagnie de télécommunications gazaouie.

Israël refusait jusqu'ici de laisser passer le carburant, affirmant que cela pourrait profiter aux activités militaires du Hamas.

L'édito de Issa GORAIEB

La guerre souterraine

Les livraisons annoncées ne représentent qu'une petite partie des quantités de carburant, soit 50 camions, qui pénétraient quotidiennement dans la bande de Gaza avant le début de la guerre, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Cette agence avait annoncé vendredi qu'elle ne serait bientôt plus en mesure de coordonner la distribution de l'aide humanitaire à Gaza en raison de la coupure des communications.

La population du petit territoire, prise au piège de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, est confrontée « à un risque immédiat de famine », a en outre averti le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.

26 morts dans une frappe à Khan Younès

Dans la nuit de vendredi à samedi, une frappe contre trois immeubles de Khan Younès a encore fait 26 morts et 23 blessés graves, selon le directeur de l'hôpital Nasser de cette ville du centre de la bande de Gaza.

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« On ne demande pas la lune. Nous demandons des mesures de base nécessaires pour répondre aux besoins essentiels de la population civile et juguler le cours de cette crise », s'est insurgé pour sa part le patron des opérations humanitaires de l'ONU Martin Griffiths, dans une intervention vidéo à New York.

« Catastrophe » à l'hôpital

Dans l'hôpital al-Chifa, le plus grand du territoire pris d'assaut mercredi par l'armée israélienne, la situation est « catastrophique » pour les patients, les déplacés et les soignants qui s'y entassent sans électricité « ni eau, ni nourriture », a affirmé à l'AFP son directeur, le docteur Mohammed Abou Salmiya. Selon l'ONU, 2.300 personnes se trouvent actuellement dans l'enceinte de cet hôpital.

L'armée israélienne, dont les chars encerclent toujours l'hôpital, a indiqué à l'AFP qu'elle continuait à fouiller l'immense complexe abritant, selon elle, un repaire du Hamas installé notamment dans un réseau de tunnels, ce que le mouvement islamiste dément.

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Le territoire est placé depuis le 9 octobre en état de « siège complet » par Israël, qui a coupé les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments. Selon le Hamas, 24 des 35 hôpitaux de Gaza ont cessé fonctionner.

Egoûts qui débordent

Selon l'ONU, plus des deux tiers des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre. La plupart ont fui vers le sud en emportant le minimum et survivent dans le froid qui s'installe.

Selon l'Unrwa, 70% de la population n'a pas accès à l'eau potable dans le sud du territoire, où les égouts ont commencé à se déverser dans les rues.

Frappes en Cisjordanie

Les tensions sont aussi vives en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, où environ 200 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.

L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir tué « cinq terroristes » à Jénine, bastion des mouvements armés palestiniens. Et selon le Croissant Rouge palestinien, cinq personnes ont été tuées et deux autres blessées dans la nuit de vendredi à samedi dans une frappe aérienne contre le camp de réfugiés de Balata, près de Naplouse, également connu pour héberger de jeunes combattants des différents groupes palestiniens. A Hébron, deux Palestiniens ont été tués par « des balles de l'armée israélienne », selon le ministère palestinien de la Santé.

Bilan à Gaza

Depuis que le Hamas a mené le 7 octobre une attaque d'une ampleur inédite sur le sol israélien, tué 1.200 personnes, en majorité des civils, et enlevé avec d'autres groupes armés environ 240 personnes, selon les autorités israéliennes, les bombardements de représailles sur la bande de Gaza sont incessants. Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 12.000 civils palestiniens ont été tués, dont 5.000 enfants.

Le Hezbollah dit avoir abattu un drone israélienDans un communiqué publié samedi matin, le Hezbollah a annoncé avoir abattu un drone de combat israélien de type Hermes 450 « à l'aide d'un missile sol-air tiré à 1h45 à l'aube, samedi », affirmant que « les débris de l'engin ont été vus en train de tomber au-dessus de la Galilée ».Première livraison...

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