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Agenda - Levée de fonds

Jamhour Alumni US atteint son objectif avec la scolarisation de 151 élèves et le soutien aux enseignants

Jamhour Alumni US atteint son objectif avec la scolarisation de 151 élèves et le soutien aux enseignants

Photo de groupe, JAUS 2023. Photo Mark Féghali

Promouvoir et soutenir l’éducation du collège Notre-Dame de Jamhour est l’objectif de Jamhour Alumni US (JAUS). À cet effet, une vingtième édition de la soirée de levée de fonds de JAUS a eu lieu au University Club de New York, en présence du père Marek Cieslik, recteur du collège, d’Anis Barakat, recteur délégué au développement institutionnel de Jamhour, et de Joe Saddi (promo 1976), président de l'association Amicale des Anciens Eleves de Jamhour, CEO de Strategy&, et de l’invité d’honneur Fouad Sawaya (promo 1979), vice-président et responsable mondial des services financiers bancaires d’investissement grand public chez Canaccord Genuity Group Inc. Cet événement a été organisé par Nadine Kfoury avec l’aide du comité de JAUS, composé de Cynthia Hajal (promo 2011), présidente, Antoine Nasr (promo 2013), vice-président, François Bassil (promo 2013), trésorier, Joey Diab (promo 2004), Sandro Azam (promo 2018), Samy el-Khoury (2016) ainsi que du président d’honneur et membre fondateur le Dr Gabriel Sara (promo 1972), de Bassel Kikano (promo 1998), ex-président, de Karim Awad (promo 1987), membre fondateur, de Bud Zehil, membre fondateur, et de Nada Sara, ex-organisatrice des évènements. Les recettes récoltées permettront la scolarisation de 151 élèves et le soutien aux enseignants, épine dorsale du système éducatif qui fait l’objet d’une émigration alarmante. Depuis 2007, JAUS a levé un total de 4,3 millions de dollars pour Jamhour.

« Nous devons dire aux enfants du Liban que nous nous soucions d’eux et que nous les aiderons à réaliser leurs rêves… Nous devons aider à reconstruire le pays en lui donnant les meilleurs atouts pour se relever : l’éducation », plaide Cynthia Hajal. Après la mort de l’épouse de Fouad, Helen Sawaya, en 2005, à l’âge de 36 ans, son mari a créé une fondation en son nom qui a prodigué de nombreuses bourses scolaires destinées au collège. Il a aussi érigé à sa mémoire, dans sa résidence du Connecticut, un jardin de méditation jalonné de seize pierres décoratives sur lesquelles sont gravées les qualités de sa femme sélectionnées par les amis. « J’en ai choisi deux auxquelles je voudrais que vous réfléchissiez : l’empathie et la détermination », relève Cynthia Hajal.

Joe Saddi, qui « s’est toujours impliqué dans des causes éducatives et particulièrement dans l’éducation de grande qualité à Jamhour », a lancé un vibrant appel dans ce sens. « Même si nous pouvons être fiers de notre alma mater, l’école, tout comme le reste du Liban, continue d’essayer de trouver un équilibre très délicat sur le plan financier. D’un côté, notre objectif est d’assurer que les enseignants gagnent décemment leur vie, d’un autre, il devient difficile pour de nombreux parents de payer les frais de scolarité coûteux. C’est en agissant sur les bourses que nous pouvons être utiles », enchaîne-t-il.

Le recteur du collège s’efforce aussi de promouvoir « une éducation qui favorise la pensée critique et offre une voie pour le développement des valeurs ». « De ce point de vue, malgré les nombreux défis et incertitudes qui assaillent actuellement le Liban, naît un appel constant à inculquer aux étudiants de notre collège, un sens du pragmatisme et de la sagesse fermement enraciné dans les fondations les plus solides. Guidés par cette perspective, nous pouvons tous contribuer au soutien de notre école et, par conséquent, du Liban et de son peuple », souligne le père Marek Cieslik.

Conversation à bâtons rompus entre Fouad Sawaya et le Dr Gabriel Sara. Photo Mark Féghali

Selon le format conversation à bâtons rompus devenu le label de ce genre d’évènement, le Dr Gabriel Sara a ouvert la discussion avec Fouad Sawaya, qui a permis de dégager son parcours personnel et professionnel. Qui est Fouad Sawaya ? Avec plus de trois décennies d’expérience dans l’industrie financière, il a joué un rôle déterminant dans la direction d’entreprises des États-Unis et ailleurs. Ses connaissances stratégiques ont permis à des sociétés ouvertes, des portefeuilles de capital-investissement et des entreprises familiales de réaliser leurs stratégies de création de valeur à long terme. En dehors de ses actions professionnelles, Fouad mène une vie sportive dynamique, participant à des activités allant de la course à pied au marathon et au triathlon, en passant par les courses automobiles à travers l’Europe. Il s’intéresse également à la philatélie et l’histoire postale du Liban. « Cette collection trouvera prochainement son écrin dans un musée », annonce-t-il.

La clé de son succès ? « L’enseignement jésuite qui mettait l’accent sur l’humanité, le but plutôt que le profit et le service aux autres. Alors que nous sommes ici pour célébrer le collège qui nous a réunis, je vous invite à écouter votre voix intérieure. C’est une voix façonnée par les valeurs que nous avons adoptées, les luttes que nous avons surmontées et les succès que nous avons célébrés, une voix affinée par notre héritage jésuite, nous exhortant à rechercher non seulement le profit, mais aussi la justice », observe Fouad Sawaya.

Promouvoir et soutenir l’éducation du collège Notre-Dame de Jamhour est l’objectif de Jamhour Alumni US (JAUS). À cet effet, une vingtième édition de la soirée de levée de fonds de JAUS a eu lieu au University Club de New York, en présence du père Marek Cieslik, recteur du collège, d’Anis Barakat, recteur délégué au développement institutionnel de Jamhour, et de Joe Saddi...