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Dernières Infos - Guerre Hamas-Israël

Libérer les otages nécessiterait une "pause très conséquente" des hostilités

La Maison Blanche, à Washington. Photo d'archives AFP / SAUL LOEB

Un haut responsable de la Maison Blanche a affirmé vendredi que libérer les otages du Hamas, soit au moins 240 personnes selon l'armée israélienne, "nécessiterait une pause très conséquente du conflit" avec Israël. Il a évoqué des "discussions très sérieuses" actuellement en cours et précisé qu'il n'y "avait pas pour l'heure d'accord" pour une telle pause, dans une conférence téléphonique avec la presse.

"Espérons, si Dieu veut, que nous aurons de bonnes nouvelles à donner lors d'une autre conférence téléphonique, mais malheureusement nous ne pouvons pas le garantir", a encore fait savoir ce haut responsable qui n'a pas souhaité être cité. L'administration Biden a plusieurs fois dit qu'elle ne soutenait pas un cessez-le-feu généralisé, mais a réclamé des "pauses" à portée humanitaire, et Joe Biden lui-même avait défendu jeudi soir le principe d'une cessation temporaire des hostilités pour libérer les otages.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a pour sa part dit vendredi refuser "une trêve temporaire sans la libération des otages". Le haut responsable américain a donné quelques détails sur l'implication des Etats-Unis dans la guerre déclenchée le 7 octobre par une attaque sanglante du Hamas sur le sol d'Israël, et sur les opérations militaires déclenchées depuis par le gouvernement israélien, avec en particulier des bombardements sans relâche de la bande de Gaza.

Il a assuré que Washington était en "conversation constante" avec les Israéliens et leur posait des "questions difficiles" sur le choix des cibles militaires et sur leurs résultats. Les Israéliens "ont considérablement revu ce qui était leur plan initial" en raison de ce dialogue, a-t-il assuré, sans donner plus de détails. Le haut responsable américain a évoqué les opérations d'évacuation de civils palestiniens, notamment ceux possédant aussi des passeports étrangers, au sud de la bande de Gaza.

Il a assuré que le Hamas avait au départ fourni une "liste" de Palestiniens blessés à évacuer sur laquelle "un tiers" des noms étaient ceux de "membres du Hamas", de "combattants." "C'était inacceptable pour l'Egypte, pour nous, pour Israël", a-t-il dit pour expliquer le temps mis à ouvrir le poste-frontière de Rafah au sud de l'enclave.

Un haut responsable de la Maison Blanche a affirmé vendredi que libérer les otages du Hamas, soit au moins 240 personnes selon l'armée israélienne, "nécessiterait une pause très conséquente du conflit" avec Israël. Il a évoqué des "discussions très sérieuses" actuellement en cours et précisé qu'il n'y "avait pas pour l'heure d'accord" pour une telle pause, dans...