Lundi 23 octobre, une base militaire israélienne s’est transformée en salle des horreurs pour des centaines de journalistes internationaux, invités par l’armée à visionner plus de quarante minutes de vidéos des exactions perpétrées par le Hamas lors le 7 octobre dernier. « Des ouvreuses vous indiquent le chemin. Elles ont des uniformes kaki, certaines des fusils d’assaut en bandoulière, comme si la production avait poussé la promotion trop loin », ironise le journaliste du Point Jérémy André, dans un long fil publié sur X (ex-Twitter) après le visionnage. « On pouvait craindre la propagande militaire à gros sabots. Mais les officiers de Tsahal venus présenter leur travail, comme des réalisateurs honteux d’un documentaire sacrilège, n’en menaient pas large », ajoute-t-il, comme pour souligner la nature inédite de cette opération de...