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Dernières Infos - Guerre Hamas - Israël

Risque de "division" en France si la situation est "mal" gérée, avertit Macron


Le président français Emmanuel Macron au palais de l'Élysée à Paris, le 18 octobre 2023. REUTERS/Sarah Meyssonnier

Le conflit au Proche-Orient peut être « un élément de division » en France « si on gère mal cette situation », a déclaré jeudi Emmanuel Macron à un journaliste de l'AFP en marge d'un échange impromptu avec des jeunes à Paris.

Prié de dire s'il comptait se rendre en Israël, le chef de l'Etat a réaffirmé qu'il le ferait « quand c'est utile ». « Si je vais dans la région, c'est pour essayer d'apporter une solution utile », a-t-il dit sur les quais de la Seine.

« On est tous Françaises et Français, il ne faut pas importer ce conflit », a estimé Emmanuel Macron, qui avait assisté dans la matinée à Arras, dans le Pas-de-Calais, aux obsèques de Dominique Bernard, l'enseignant tué la semaine dernière par un jeune radicalisé.

Après avoir échangé avec des jeunes sur le conflit, qui s'est envenimé depuis l'attaque sans précédent du 7 octobre menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, il a affirmé à l'AFP: « On est un pays, si on gère mal cette situation, ça peut être un élément de division, c'est ce que je disais l'autre jour aux Français », dans son appel à l'unité lors d'une allocution.

« On a la plus grande communauté juive (...) en Europe, on a énormément de jeunes qui sont d'origine du Moyen-Orient, du Maghreb ou d'Afrique. On a beaucoup de jeunes aussi qui sont de confession musulmane », a-t-il relevé.

Il a noté, à l'issue de son échange avec des jeunes, qu'il y avait « beaucoup de représentations », « une part émotionnelle aussi ». « Il y a aussi une sensibilité qui peut aller avec leurs origines, avec leur milieu familial. »

« Il faut expliquer la position de la France, il faut aussi lever parfois des contrevérités, se dire les choses », a insisté le président de la République.

Il a refusé de se prononcer sur la responsabilité de l'explosion de mardi dans un hôpital de Gaza, attribuée par le Hamas à Israël mais imputée par les autorités israéliennes et américaines à une roquette palestinienne du mouvement Jihad islamique.

« Je suis très prudent », « je ne l'ai pas attribuée parce que nous n'avons pas d'informations propres », a-t-il dit. « Le jour où les services français consolideront, avec les services partenaires, des informations sûres, il y aura à ce moment-là une attribution ou des éléments », a-t-il ajouté.

Depuis le 7 octobre, la France affirme qu'Israël a le droit de se défendre dans les limites du droit international.

Le conflit au Proche-Orient peut être « un élément de division » en France « si on gère mal cette situation », a déclaré jeudi Emmanuel Macron à un journaliste de l'AFP en marge d'un échange impromptu avec des jeunes à Paris.Prié de dire s'il comptait se rendre en Israël, le chef de l'Etat a réaffirmé qu'il le ferait « quand c'est utile ». « Si je vais dans la région, c'est...