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Culture - Billet

Le droit à la légèreté

Accoler un « malgré tout » ou un « contre vents et marées » à chaque papier des rubriques Culture et Lifestyle... C’est malheureusement devenu une habitude, un réflexe. Guerre, crise, pandémie, re-crise, re-guerre : à chaque bouleversement sur la scène locale et/ou régionale, c’est le même leitmotiv.

Les armes de la résistance culturelle sont brandies. Et c’est tant mieux !

Car, chez nous, nous l’avons déjà constaté maintes fois, la culture en temps de crise, révolte, guerre ou pandémie se porte bien, merci.

Aux partisans du « verre à moitié vide » pour qui « rien ne va plus, il faut commencer… ailleurs, sous d’autres cieux », ou qui pensent « nous sommes au bord d’une troisième guerre mondiale, qui s’intéresse à la culture ? 3ayb, c’est honteux », nous disons aujourd’hui : imaginez un monde sans culture, sans divertissement. C’est comme un sandwich de pastrami sans moutarde, un film sans pop-corn, ou un chat sans Instagram (ou vice versa) – c’est tout simplement fade et inintéressant !

La culture, c’est aussi, plus sérieusement, ce qui nous permet de comprendre le monde qui nous entoure, c’est ce qui fait de nous des êtres humains fascinants, créatifs et uniques. C’est ce qui nous donne une identité, une histoire et un sens à la vie.

L’artiste n’est-il pas investi du rôle de « médecin de la civilisation », selon l’expression de Nietzsche ?

Alors, permettez-nous de tenir aujourd’hui, plus que jamais, un miroir qui reflète les pensées, les combats, les obsessions de ces êtres sensibles et intelligents que sont les artistes. Quitte parfois à brandir un miroir aux alouettes. Mais qu’importe, car, comme le signale un collègue : nous revendiquons notre droit à la légèreté.

Les œuvres artistiques ne changeront probablement rien à la vie du citoyen accablé et stressé. A fortiori et individuellement, elles permettent à leurs créateurs, à ceux qui les exposent, à ceux qui peuvent les voir, à ceux qui lisent les articles de L’Orient-Le Jour, d’exister encore comme ils existaient « avant ».

Bonne lecture !

Accoler un « malgré tout » ou un « contre vents et marées » à chaque papier des rubriques Culture et Lifestyle... C’est malheureusement devenu une habitude, un réflexe. Guerre, crise, pandémie, re-crise, re-guerre : à chaque bouleversement sur la scène locale et/ou régionale, c’est le même leitmotiv.Les armes de la résistance culturelle sont...

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