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Maoulaoui : Le ministère n’a pas été informé des mesures de sécurité prises devant l’ambassade d’Azerbaïdjan


Maoulaoui : Le ministère n’a pas été informé des mesures de sécurité prises devant l’ambassade d’Azerbaïdjan

Des membres des forces de sécurité déployées face aux manifestants devant l’ambassade d’Azerbaïdjan, au Liban, le 28 septembre 2023. Photo Mario Doueiry

Le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a affirmé lundi que le ministère n’était « pas informé des mesures de sécurité prises » jeudi dernier lors de la mobilisation de centaines de manifestants, principalement issus de la communauté arménienne, devant l’ambassade d’Azerbaïdjan à Aïn Aar.

Vingt-cinq agents des Forces de sécurité intérieure (FSI) et douze protestataires avaient été blessés lors de cette manifestation au cours de laquelle des partisans du parti Tachnag ont protesté contre la dissolution de la République arménienne autoproclamée du Haut-Karabakh.

L’Agence nationale d’information (ANI, officielle) a rapporté lundi que M. Maoulaoui avait envoyé une lettre au service d’inspection des FSI afin qu’il mène une enquête détaillée sur ce qui s’est passé. « Comme nous n’avons pas été informés des mesures de sécurité qui ont été prises lors de la manifestation, y compris le lancement de grenades lacrymogènes, qui ont blessé des soldats et des civils et suscité leur hospitalisation (...), nous vous demandons de mener une enquête détaillée sur ce qui a eu lieu, de déterminer les responsabilités et de présenter les mesures à prendre à l’encontre des parties concernées », a indiqué le ministre.

Le Haut-Karabakh est une région à majorité arménienne qui s’est séparée de l’Azerbaïdjan lors de la désintégration de l’URSS. Depuis plus de trois décennies, elle est en conflit avec Bakou, notamment lors de deux guerres actives entre 1988 et 1994, et à l’automne 2020.

La semaine dernière, l’Azerbaïdjan a lancé une offensive militaire pour le reprendre, forçant les séparatistes à capituler en 24 heures, sans l’intervention des Casques bleus russes déployés sur place depuis fin 2020. L’Arménie, qui soutient ce territoire depuis des décennies, n’est pas intervenue militairement cette fois non plus, ouvrant la voie à la réintégration de la région à l’Azerbaïdjan. Depuis, des dizaines de milliers d’Arméniens ont fui l’arrivée des troupes azerbaïdjanaises, craignant la répression et la violence, en empruntant le corridor de Latchine, seule route reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie. Il a été rouvert dimanche par Bakou après des mois de blocus.

Le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a affirmé lundi que le ministère n’était « pas informé des mesures de sécurité prises » jeudi dernier lors de la mobilisation de centaines de manifestants, principalement issus de la communauté arménienne, devant l’ambassade d’Azerbaïdjan à Aïn Aar.Vingt-cinq agents des Forces de sécurité intérieure (FSI) et douze...