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En tournée dans la Békaa, Bassil insiste sur le fonds fiduciaire et la décentralisation administrative

En tournée dans la Békaa, Bassil insiste sur le fonds fiduciaire et la décentralisation administrative

Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil, le 30 septembre 2023 au Chtaura Park Hotel, pendant sa tournée dans la Békaa. Photo @Gebran_Bassil/X

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), le député Gebran Bassil, a de nouveau plaidé samedi en la faveur de la décentralisation administrative et la création d'un fonds fiduciaire pour gérer les biens de l'État. Deux demandes qu'il brandît dans ses négociations avec le Hezbollah autour de l'élection présidentielle. Ces pourparlers sont dans l'impasse depuis octobre 2022, date de fin du mandat de Michel Aoun, fondateur du CPL.

Au cours d'une visite de deux jours dans la Békaa, le chef du CPL a exposé ses arguments en faveur de la décentralisation administrative et de la création d'un fonds fiduciaire. Il a tenu ces propos devant les organismes économiques de la Békaa centrale et de Zahlé, qu'il a rencontrés au Park Hotel de Chtaura. Il a affirmé que l'introduction de la décentralisation permettrait aux régions de suivre leur rythme de développement sans être entravées par un retour aux autorités législatives et exécutives. M. Bassil a ajouté que la décentralisation administrative permettrait à chaque région « d'assumer son rôle économique ». Il a souligné que sans un fonds fiduciaire pour gérer les biens de l'État, « personne ne viendra investir au Liban » et fait valoir que « le fonds préserve les biens publics et augmente leur valeur ».

Le chef de la formation aouniste s'est par ailleurs rendu à l'archevêché catholique de Zahlé, où il a affirmé que « la situation du pays nous oblige à nous tourner vers le programme du prochain président ». Il a ajouté que le CPL avait présenté un document énumérant les priorités présidentielles. « Nous pouvons nous mettre d'accord sur les dispositions (du document) afin de garantir un programme dans lequel le prochain président réussira », a noté M. Bassil.

Bien qu'il soutienne Jihad Azour, haut fonctionnaire du FMI, aux côtés des groupes d'opposition et des Forces libanaises, pour la présidence libanaise, le CPL a déclaré ces derniers mois qu'il était prêt à soutenir n'importe quel candidat, y compris le chef des Marada Sleiman Frangié (rival politique du CPL et candidat du Hezbollah et d'Amal), si le Hezbollah et ses alliés s'engagent à mettre en œuvre deux mesures-clés : une décentralisation administrative et financière étendue et un fonds fiduciaire pour gérer les biens de l'État.

Ces demandes de Gebran Bassil s'inscrivent dans le cadre d'un dialogue en cours entre le CPL et le Hezbollah, qui n'a pas encore abouti à des résultats tangibles.

Depuis septembre 2022, une douzaine de sessions parlementaires consacrées à l'élection d'un nouveau chef de l'Etat se sont soldées par un échec, en raison de l'absence d'accord entre les groupes politiques locaux. Le Hezbollah et l'opposition n'ont pas réussi à recueillir suffisamment de voix pour que leurs candidats respectifs soient élus.

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), le député Gebran Bassil, a de nouveau plaidé samedi en la faveur de la décentralisation administrative et la création d'un fonds fiduciaire pour gérer les biens de l'État. Deux demandes qu'il brandît dans ses négociations avec le Hezbollah autour de l'élection présidentielle. Ces pourparlers sont dans l'impasse depuis octobre 2022, date de...