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Dernières Infos - Crise au Liban

Geagea écarte la possibilité d'élire un président "dans un avenir proche"


Geagea écarte la possibilité d'élire un président

Le chef des Forces libanaises Samir Geagea lors d'un entretien à la chaîne al-Jadeed, le 24 avril 2023. Photo d'archives X/@DrSamirGeagea/Aldo Ayoub

Le chef des Forces libanaises (FL) Samir Geagea a écarté la possibilité d'une élection prochaine d'un président, malgré les efforts de l'Arabie saoudite et l’entrée en scène du Qatar pour tenter de débloquer l'impasse politique qui dure depuis la fin du mandat de l'ex-chef de l'État Michel Aoun en octobre dernier.

Dans un entretien au média en ligne Trend Beyrouth publié dimanche, le leader chrétien « a écarté la possibilité de la tenue de l'élection présidentielle dans un avenir proche, en dépit des efforts saoudiens et qataris, parce que le ver est dans le fruit », en référence aux divergences internes, fait remarquer le site, faute de consensus sur un candidat.

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a proposé un dialogue d'une semaine entre les chefs de file parlementaires, suivi d'une séance électorale ouverte pour élire un chef de l'État, mais cette proposition a été rejetée par les partis de l'opposition, notamment les FL.

Les efforts diplomatiques se sont dernièrement multipliés pour trouver une issue à cette impasse. Lors de sa dernière visite à Beyrouth, l'émissaire français pour le Liban Jean-Yves Le Drian a proposé, avec un coup de pouce de Riyad, la tenue de « discussions » politiques ou d'un « débat » à même de paver la voie à la tenue de l’élection.

Une réunion du groupe des Cinq (France, États-Unis, Arabie saoudite, Qatar et Égypte) a par ailleurs eu lieu mardi en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, après celles de Paris et Doha. Aucun communiqué n’a été publié, et cette table ronde aurait été le théâtre d’un désaccord entre les puissances participantes. Riyad et Washington auraient notamment réclamé que Paris fixe un calendrier pour son initiative au Liban, remettant sur la table la menace de sanctions contre les acteurs responsables du blocage.

De son côté, l'ambassadeur saoudien au Liban, Walid Boukhari, a estimé samedi que « des solutions durables doivent venir de l'intérieur même du Liban et non de l'étranger », insistant sur le fait que la présidentielle est « une affaire souveraine dont les Libanais doivent eux-mêmes décider », avant une visite prévue début octobre à Beyrouth du ministre d’État qatari pour les Affaires étrangères, Mohammad ben Abdel Aziz al-Khulaïfi.


Le chef des Forces libanaises (FL) Samir Geagea a écarté la possibilité d'une élection prochaine d'un président, malgré les efforts de l'Arabie saoudite et l’entrée en scène du Qatar pour tenter de débloquer l'impasse politique qui dure depuis la fin du mandat de l'ex-chef de l'État Michel Aoun en octobre dernier.Dans un entretien au média en ligne Trend Beyrouth publié dimanche, le...