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Culture - Édition

Un livre et des expositions sur Kate Barry, photographe dans l’ombre de Jane Birkin

Un livre et des expositions sur Kate Barry, photographe dans l’ombre de Jane Birkin

« Jane Birkin et Lou Doillon », pour la Redoute, en 2007. © Kate Barry / éditions de La Martinière – « My Own Space »

Dix ans après sa mort, un livre et plusieurs expositions tentent de braquer la lumière sur Kate Barry, une photographe discrète à l’art sensible qui a vécu dans l’ombre des stars, en particulier de sa mère Jane Birkin, décédée en juillet dernier.

« Nous voulions faire découvrir l’œuvre parfois méconnue de Kate Barry pour le dixième anniversaire de sa disparition », en 2013, à l’âge de 46 ans, explique Isabelle Dartois, responsable des éditions de La Martinière qui publient Kate Barry, My Own Space (Mon propre espace, en français).

Premier véritable recueil de l’artiste, fille de Jane Birkin et du compositeur britannique John Barry, ce livre a donné son nom à la « première rétrospective » de la photographe, tenue au musée Nicéphore Nièpce, à Chalon-sur-Saône (centre-est de la France), selon Sylvain Besson, auteur de l’ouvrage et commissaire au musée Nièpce.

« Lou pour Milk », 2003. © Kate Barry / éditions de La Martinière – « My Own Space

C’est à cet espace, qui porte le nom de l’inventeur de la photographie, qu’en 2021, la famille de Kate Barry a donné l’intégralité de ses négatifs, sa production numérique, ses planches-contacts...

Cette rétrospective se clôt le 17 septembre, mais sera présentée dans deux lieux parisiens, dont le tout nouveau Quai de la photographie, à partir du 15 décembre. Une seconde exposition parisienne aura lieu « plus tard en 2024 » dans un endroit encore secret, a indiqué Sylvain Besson.

En Bourgogne, une exposition, intitulée « Kate Barry, portraits », se tiendra, elle, du 29 septembre au 15 mars 2024 à la maison Veuve Ambal, mécène du musée Nièpce, près de Beaune (Côte-d’Or).

Cette succession d’événements vise à réparer l’oubli relatif dans lequel est restée Kate Barry, photographe qui a toujours fui la lumière.

« Elle était timide », rappelle Sylvain Besson. « Elle ne voulait pas être sur le devant de la scène », à la différence de son environnement familial où l’image était omniprésente, sa mère et son beau-père Serge Gainsbourg étant sans cesse sous les flashs.

Des immenses stars auxquelles elle avait accès grâce à sa famille, elle a produit des clichés tendres, très intimes, mais jamais vulgaires, même quand ils flirtent avec l’érotisme : d’Helena Bonham Carter à Sophie Marceau, en passant par Monica Bellucci ou Catherine Deneuve.

Mais les expositions et le livre veulent aller au-delà des portraits pour « montrer la diversité de son œuvre », explique Sylvain Besson en référence aux photos de paysages très saisissantes.

Un ciel dépouillé ou un arbre défeuillé montre, comme dans les portraits, « une écriture qui irait à l’essentiel », écrit Lola Lafon, écrivaine et chanteuse, dans la préface du livre. Pour elle, « les photographies de Kate Barry vont « à l’os » ».

Source : AFP


Dix ans après sa mort, un livre et plusieurs expositions tentent de braquer la lumière sur Kate Barry, une photographe discrète à l’art sensible qui a vécu dans l’ombre des stars, en particulier de sa mère Jane Birkin, décédée en juillet dernier.« Nous voulions faire découvrir l’œuvre parfois méconnue de Kate Barry pour le dixième anniversaire de sa disparition »,...

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