Les détails du jackpot que touchera Neymar à al-Hilal

Présenté en grande pompe samedi dernier à Riyad, dans un stade du Roi Fahed plein à craquer, Neymar a reçu les honneurs de tout un royaume.

Après le Portugais Cristiano Ronaldo et le Français Karim Benzema, le Brésilien est la troisième icône planétaire du ballon rond à rejoindre la Saudi Pro League, le championnat de première division de football d’Arabie saoudite. Une ligue passée dans une autre dimension après avoir attiré plus d’une trentaine de joueurs de très haut niveau évoluant dans les meilleurs championnats européens, le tout en l’espace d’une seule fenêtre de transferts.

Mais cela n’aurait pu se faire sans l’apport financier gargantuesque du fonds souverain saoudien, le PIF (Public Investment Fund), qui a récupéré sous sa houlette les quatre clubs les plus prestigieux du royaume : al-Ahli, al-Ittihad, aAl-Nasr et donc al-Hilal, où Neymar vient de s’engager après six saisons passées au Paris Saint-Germain.

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Comme indiqué dans de nombreux médias, le Brésilien aurait été libéré de son contrat dans la capitale française, qui courait jusqu’en 2027, contre une indemnité de transfert d’environ 100 millions de dollars versée au club parisien.

Jet privé, voitures de luxe et saunas

Des chiffres à prendre toutefois avec des pincettes, tant il est difficile de connaître avec certitude les tenants et les aboutissants d’une transaction financière entre l’Arabie saoudite et le Qatar, propriétaire du PSG depuis 2011 via son fonds souverain QSI (Qatar Sports Investment).

Mais ce qui est certain, c’est que Neymar, devenu quasi intransférable en Europe tant ses émoluments étaient déjà conséquents du côté de Paris, touchera un véritable pont d’or le long de son aventure à Riyad.

En supplément des 90 millions de dollars par an qu’il gagnera en qualité de joueur d’al-Hilal, le gamin de Santos a adjoint une multitude de « folles demandes » et d’avantages en nature en tout genre, à en croire les éléments publiés dans les colonnes du tabloïd britannique The Sun.

Ainsi, il aurait réclamé une maison de 25 pièces pour sa famille et ses amis, qui doit notamment contenir une piscine de 40 mètres de longueur et 10 mètres de largeur. Le tout agrémenté de trois saunas, cinq domestiques et d’un frigo rempli de son jus préféré à base de baies d’açaï, importé directement du Brésil.

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Il aurait également demandé neuf voitures de luxe – dont trois « supercars » pour lui, quatre pour son entourage et une camionnette avec un chauffeur disponible en permanence –, ainsi que la couverture de toutes ses dépenses pendant ses jours de repos durant lesquels il aura l’autorisation d’utiliser un avion privé comme bon lui semble.

Toutes ses factures personnelles (hôtels, restaurants, déplacements) sur son temps libre seront aussi pris en charge par al-Hilal. C’est à se demander à quoi lui servira son salaire...

Avec de tels émoluments, il ne reste plus qu’à espérer pour les fans d’al-Hilal, club le plus titré du royaume avec 18 couronnes nationales, que le Brésilien rentabilisera au moins en partie l’investissement colossal consenti par son club sur le terrain. Problème, arrivé blessé à la cuisse en Arabie saoudite, Neymar devrait être tenu écarté des terrains pendant plusieurs semaines.