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Économie - Maison d’hôte

Après Bruxelles et Fidar, Zita Beirut accueille ses hôtes à Gemmayzé

L'entrepreneur libanais Karim Bassil a investi quelque 300 000 dollars pour ce projet.

Après Bruxelles et Fidar, Zita Beirut accueille ses hôtes à Gemmayzé

Six chambres de tailles différentes peuvent accueillir les hôtes de Zita Beirut pour des budgets allant de 100 à 140 dollars la nuit. Photo DR

C’est sur 300 m² s’étendant sur trois étages que la maison d’hôte Zita Beirut a ouvert ses portes début août à Gemmayzé. Localisée dans l’immeuble Convivium 6, elle remplace les anciens bureaux de l’entreprise immobilière BREI et s’offre un nouveau concept : « Transformer le Zita Fidar en un Zita plus urbain », explique Karim Bassil, propriétaire des lieux et qui à Fidar, dans le Kesrouan, avait transformé sa propre maison en maison d’hôte il y a une dizaine d’années.

« Lorsqu’on arrive dans l’immeuble, il y a d’abord un bar, avec quelques petites choses à grignoter et des cocktails. Puis, au premier étage, une galerie d’art, afin de promouvoir les artistes libanais, et six chambres de tailles différentes pour des budgets allant de 100 à 140 dollars la nuit. Enfin, il y a un spa au sous-sol pour tous ceux qui souhaitent se détendre », décrit-il. Dans un design minimaliste et moderne, tournant autour de diverses tonalités de bois, chaque chambre porte le nom d’une expression libanaise : « Yaané », « Kifak », « Hayété », etc.

« Nous sommes enregistrés comme maison d’hôte auprès du ministère du Tourisme. Je ne souhaite pas passer par des plateformes, type Airbnb. Je préfère le bouche-à-oreille pour trouver mes clients », déclare celui qui a grandi entre le Liban et la Belgique. Investissant majoritairement dans son pays d’origine, mais passant le plus clair de sa vie au plat pays, Karim Bassil explique être rentré au Liban en 2022 et avoir décidé d’y rester : « L’ambiance m’a plu et je m’y suis senti bien. » Alors, il décide de rester vivre à Zita Fidar, tout en recevant du monde chez lui.

« Glamping »

Si l’aventure Zita a démarré à Bruxelles en 2011, Karim Bassil ferme cette enseigne en 2019 et se focalise sur Zita Fidar en raison de la crise au Liban. « Avec une maison d’hôte, on ne fait pas vraiment de profit, on couvre les coûts », souligne-t-il. Passionné, l’entrepreneur persiste et signe donc avec le projet Zita Beirut, pour lequel il dit avoir investi « 300 000 dollars ». Le bar et la galerie d’art permettent d’amortir les coûts. « La galerie est un moyen de promouvoir les artistes et les designers libanais en mettant leurs œuvres à vendre, sur lesquelles nous récupérons un pourcentage ». Sept personnes sont employées pour la version beyrouthine de Zita, contre dix à Fidar.

Le concept Zita se développe donc et devrait continuer à se transformer, car le propriétaire cherche déjà un nouveau projet à concrétiser. « Nous souhaitons faire du glamping (abréviation de “glamour” et “camping”) dans la montagne libanaise. L’idée est de mêler le glamping avec de la permaculture, afin d’aider les habitants des alentours et de proposer des produits frais, biologiques et de saison à nos clients. »


Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a aucune vocation promotionnelle.

C’est sur 300 m² s’étendant sur trois étages que la maison d’hôte Zita Beirut a ouvert ses portes début août à Gemmayzé. Localisée dans l’immeuble Convivium 6, elle remplace les anciens bureaux de l’entreprise immobilière BREI et s’offre un nouveau concept : « Transformer le Zita Fidar en un Zita plus urbain », explique Karim Bassil, propriétaire des lieux et qui à...

commentaires (1)

Il y a régulièrement dans l'OLJ des articles en forme de publi-reportage dithyrambiques sur telle ou telle nouvelle maison d'hôtes de luxe/boutique hôtel. Pas de distance critique, aucune réserve, pas d'expérience client réelle (d'ailleurs parfois cela porte sur des établissements sur le point d'ouvrir) et des prix totalement délirants. Le titre ne veut rien dire, quelles sont les chaînes actives au Liban ? Le marché est essentiellement constitué d'hôtels indépendants dont la vétusté et le rapport qualité-prix/service laisse rêveur. Pour le visiteur occasionnel non logé dans la famille, le développement d'airbnb a été salutaire. Du choix, de la concurrence et une forme de transparence sur les prestations.

IBN KHALDOUN

16 h 31, le 13 août 2023

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Commentaires (1)

  • Il y a régulièrement dans l'OLJ des articles en forme de publi-reportage dithyrambiques sur telle ou telle nouvelle maison d'hôtes de luxe/boutique hôtel. Pas de distance critique, aucune réserve, pas d'expérience client réelle (d'ailleurs parfois cela porte sur des établissements sur le point d'ouvrir) et des prix totalement délirants. Le titre ne veut rien dire, quelles sont les chaînes actives au Liban ? Le marché est essentiellement constitué d'hôtels indépendants dont la vétusté et le rapport qualité-prix/service laisse rêveur. Pour le visiteur occasionnel non logé dans la famille, le développement d'airbnb a été salutaire. Du choix, de la concurrence et une forme de transparence sur les prestations.

    IBN KHALDOUN

    16 h 31, le 13 août 2023

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