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Nos Lecteurs ont la Parole

Moins que rien

Humain, tu vaux un radis !

Rien, rien ne t’est garanti…


Le garant garantissait sa marchandise à vie

Mais pauvres garant et client vieillissaient eux

Plus vite que garanti !


Les pierres étanches que cautionnait

Longtemps avant, le garant, étaient nées…

Comme des voitures au garage

Avec la force de l’âge


Il n’était plus bien étanche lui-même

Tandis que les pierres restaient indemnes !

Un beau matin sonna le glas


Du cautionneur des pierres de taille !

Ah c’est ma caution qui s’en va

S’écria le client d’une voix qui braille…


Mais depuis longtemps mon pauvre gars

Que les pierres sont étanches au verglas

Tu rejoindras le cautionneur dans l’au-delà

Avant même que l’eau ne fasse dégât !


Les hommes meurent les pierres restent

Que c’est triste et bien funeste…

Quand ce n’est pas le typhus, c’est la peste !


Maudites ces maladies qui nous infestent

Quoique Dame médecine progresse

Tous les jours sans cesse

Les pierres hélas résistent persistent

L’insolente santé quelle prouesse

Pendant que nous « Bonjour tristesse »

On meurt toujours et encore de vieillesse !


Les hommes trépassent les pierres restent

Ah que c’est triste et funeste…

« Bani Adam byiswa fijli » pardi

Pauvre humain qui vaut un radis !


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Humain, tu vaux un radis ! Rien, rien ne t’est garanti…Le garant garantissait sa marchandise à vieMais pauvres garant et client vieillissaient euxPlus vite que garanti ! Les pierres étanches que cautionnaitLongtemps avant, le garant, étaient nées…Comme des voitures au garageAvec la force de l’âgeIl n’était plus bien étanche lui-mêmeTandis que les pierres restaient indemnes ! Un beau matin sonna le glasDu cautionneur des pierres de taille ! Ah c’est ma caution qui s’en vaS’écria le client d’une voix qui braille…Mais depuis longtemps mon pauvre garsQue les pierres sont étanches au verglasTu rejoindras le cautionneur dans l’au-delàAvant même que l’eau ne fasse dégât ! Les hommes meurent les pierres restentQue c’est triste et bien funeste…Quand ce n’est pas le typhus, c’est la peste ! Maudites...
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