Sur le site du gouvernement émirati, c'est désormais l'IA qui répond à vos questions

Avec plus de 3.000 services proposés sur la même plateforme, la navigation sur le site du gouvernement émirati était compliquée pour les utilisateurs souhaitant entreprendre des démarches administratives. Mais tout est désormais plus simple d'accès, grâce à l'intégration, directement sur le site, de l'intelligence conversationnelle ChatGPT.

Quelle que soit la question des utilisateurs, qu'il s'agisse de l'obtention d'un permis de conduire, de l'inscription dans les écoles, de l'octroi de visas... il suffit maintenant de la poser dans un Chat dédié. L'intelligence artificielle y répond et indique les démarches à suivre. Des liens vers les pages du site reprenant toutes les procédures sont également fournis par l'intelligence artificielle. Et le tout, en protégeant la confidentialité des utilisateurs, selon le journal local Arabian Business.

Capture d'écran du site u-ask.government.ae datée du 13 juillet 2023. Illustration L'OLJ

Une innovation en phase avec l'ambition des Emirats de devenir un leader en terme d'intelligence artificielle. "C'est une nouvelle étape dans l'avenir numérique du pays",  a déclaré à ce propos le directeur général de l'Autorité de régulation des télécommunication et du numérique (TDRA), cité par Arabian Business. Il ajoute que "20 millions de personnes l'utilisent (le site) chaque année pour rechercher des informations", ce qui en fait "le site web le plus visité du pays".

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Le pétrole du futur
Les Émirats arabes unis se donnent pour objectif de s'imposer en matière d'intelligence artificielle d'ici 2031, pour diversifier son économie qui se fonde principalement sur le pétrole, selon la stratégie nationale émiratie en matière d'intelligence artificielle. Ils sont d'ailleurs devenus le premier pays à introduire ChatGPT dans ses services gouvernementaux. “Les données sont le pétrole du futur”, affirme le gouvernement dans sa stratégie.

Autre avancée technologique pour les Emirats : Dubaï a annoncé mercredi le lancement de tests pour la mise en circulation de bus autonomes, c'est-à-dire sans conducteur. Un projet à hauteur de 2,3 millions de dollars, selon Arabian Business.