L’UE alloue 3,7 millions d’euros pour un projet d’économie circulaire au Liban

L’Union européenne (UE) a annoncé dans un communiqué vendredi avoir alloué 3,7 millions d’euros (4 millions de dollars) dans un projet baptisé 2Circular de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) centré sur le développement de l’économie circulaire au Liban.

Le projet, programmé sur trois ans, doit être mis en œuvre en partenariat avec plusieurs ministères libanais (Industrie, Économie et Commerce, Environnement et Finances) ainsi qu’avec l’Association des industriels libanais et la Fédération des Chambres du commerce du pays. L’annonce du financement a été faite jeudi depuis l’hôtel Mövenpick à Beyrouth, au cours d’un événement visant, entre autres, à recueillir des financements supplémentaires.

Dans les grandes lignes, le projet 2Circular ambitionne de s’allier avec une cinquantaine de sociétés investies dans le secteur des aliments et des boissons pour dynamiser le concept d’économie circulaire dans le pays. Un des volets va consister à allouer un total de 280 000 euros (près de 305 000 dollars) pour financer des dons « en nature » d’une valeur allant de 15 000 à 40 000 euros à 10 sociétés pouvant « faire preuve de leur capacité à devenir des champions de l’économie circulaire au Liban ».

Selon la définition rédigée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU dans le rapport Brundtland, l’économie circulaire est « un système de production, d’échanges et de partage (…) qui permet le progrès social, la préservation du capital naturel et le développement économique ». Pour le ministère français de la Transition écologique, elle « consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production de déchets ».

L’Onudi précise que le projet 2Circular a été construit sur « le succès de 15 sociétés libanaises » qui ont fait, selon ses représentants, leurs preuves dans le domaine de l’économie circulaire dans le cadre de l’initiative Med-Test. L’organisation assure également que le projet répond aussi bien aux enjeux environnementaux qu’économiques du pays, où les niveaux de pollution sont élevés et qui est en crise depuis près de 4 ans.