Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Gebran Bassil a jugé mercredi que la séance parlementaire électorale du matin a prouvé que "personne ne peut outrepasser les chrétiens", dans un tweet publié dans l'après-midi.
Le Liban est sans président depuis le 31 octobre 2022, date à laquelle Michel Aoun a quitté ses fonctions. Le Parlement a tenu sa 12ème séance électorale mercredi, mais a de nouveau échoué comme dans toutes les précédentes séances.
"La séance d'aujourd'hui a prouvé, comme nous l'avons dit hier, que personne ne peut outrepasser les chrétiens en matière de présidentielle", a écrit le chef du CPL sur son compte Twitter. "Personne ne peut imposer un président à personne. Et le CPL s'engage et ne vote que selon ses convictions", a-t-il poursuivi.
"Tout entêtement fera face à un autre entêtement. Il n'y a donc pas d'autre solution que de se mettre d'accord sur le projet et sur un président, sans élimination (d'un candidat) ni marchandage", a ajouté M. Bassil. Les députés du CPL ont déclaré avoir tous voté pour le candidat à la présidence et ex-ministre des Finances, Jihad Azour.
À l'issue de ce scrutin, M. Azour, appuyé par la majorité des opposants, a obtenu 59 voix, tandis que le chef des Marada Sleiman Frangié, dont la candidature est soutenue par le tandem Amal-Hezbollah, a obtenu 51 votes. Par ailleurs, 6 députés ont accordé leurs voix à l'ancien ministre Ziyad Baroud (7 selon le président du Parlement Nabih Berry), 8 élus ont voté pour le "Le Liban nouveau", tandis qu'une voix a été accordée au commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, et une autre à l'entrepreneur Jihad el-Arab. Un bulletin blanc a aussi été comptabilisé. Nabih Berry n'a pas fixé de date pour la prochaine séance électorale.
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