Rechercher
Rechercher

Agenda - Associations

Pour la cuvée 2023, SEAL honore Sahar Baassiri, représentante du Liban à l’Unesco

Pour la cuvée 2023, SEAL honore Sahar Baassiri, représentante du Liban à l’Unesco

Sahar Baassiri, au centre, honorée lors de la crémonie de SEAL à New York. Photo DR

SEAL (Social and Economic Action for Lebanon), une organisation philanthropique à but non lucratif avec pour devise « Semer pour récolter », a organisé la 24e édition de sa soirée de levée de fonds, une tradition devenue annuelle, à New York. Sa priorité : la sécurité alimentaire. Le dîner organisé par Tara Khattar a rassemblé 400 personnes dont 163 jeunes représentant la communauté libanaise, ainsi que de grands noms de la finance, de la banque, des affaires, de la technologie, de la médecine, de l’art et de la recherche. La collecte de plus d’un million de dollars permettra de poursuivre l’action en faveur des communautés les plus défavorisées à travers tout le Liban, à savoir les agriculteurs et les coopératives.

Créée en 1997, SEAL a pour mission de lutter contre la pauvreté, favoriser la création de nouveaux emplois, investir dans des initiatives durables et aider les petits agriculteurs et coopératives. Depuis sa création, l’organisation a contribué à agir en faveur du développement économique dans les régions les plus défavorisées du Liban.

Au cours de la cérémonie cette année, SEAL a honoré Sahar Baassiri, représentante permanente du Liban auprès de l’Unesco. La diplomate était entourée de son époux Nawaf Salam, ambassadeur et juge à la Cour internationale de justice, et des membres de sa famille. Habib Keyrouz, membre fondateur de SEAL, est revenu sur la vie professionnelle de cette ex-journaliste devenue diplomate, qui a connu de nombreux rebondissements.

« Le choix de SEAL de faire cette année de la sécurité alimentaire sa priorité absolue est incontestablement d’une importance vitale, a déclaré Mme Baassiri, au cours du discours qu’elle a prononcé. Pourtant, à un moment où la sécurité alimentaire devient une affaire de survie pour de nombreux Libanais, la culture et l’éducation restent une question existentielle pour la survie du Liban. Elles sont à la fois les racines et l’expression de la diversité du pays, de son histoire, de son patrimoine, de son ouverture, de sa liberté, de son dynamisme, de sa créativité, de sa mission... bref, son identité. Elles sont cruciales pour préserver le rôle du Liban et son caractère distinctif dans le monde arabe. »

Au cours de son mandat en tant que chef de la délégation libanaise, l’Unesco a lancé, après l’explosion au port de Beyrouth, le 4 août 2020, « LiBeirut », une initiative qui a placé pour la première fois l’éducation et la culture au cœur des efforts de sauvetage, par la reconstruction de toutes les écoles détruites et de nombreux bâtiments patrimoniaux et de musées, a-t-elle rappelé. En outre, a-t-elle poursuivi, Beyrouth a été reconnue par l’Unesco comme une « ville créative pour la littérature » depuis 2019, sans compter qu’en janvier dernier, la Foire internationale Rachid Karamé à Tripoli, conçue par le célèbre architecte Oscar Niemeyer, a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l’agence onusienne, une liste qui compte cinq autres sites libanais. Mme Baassiri a également fait part d’un nouveau projet mis en place avec l’aide de l’Unesco, destiné aux élèves des écoles publiques libanaises, et qui devra bientôt les doter de compétences en codage et en intelligence artificielle, « afin qu’ils ne soient pas des laissés-pour-compte dans un monde en mutation rapide ».

SEAL (Social and Economic Action for Lebanon), une organisation philanthropique à but non lucratif avec pour devise « Semer pour récolter », a organisé la 24e édition de sa soirée de levée de fonds, une tradition devenue annuelle, à New York. Sa priorité : la sécurité alimentaire. Le dîner organisé par Tara Khattar a rassemblé 400 personnes dont 163 jeunes...