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Société - Conflit

Les Libanais au Soudan peuvent quitter le pays via l'Egypte "à leurs propres risques"

L'entrée sur le territoire égyptien est soumise à une autorisation des autorités, souligne cependant le palais Bustros.

Les Libanais au Soudan peuvent quitter le pays via l'Egypte

De la fumée au-dessus de bâtiments à Khartoum, le 22 avril 2023. Photo REUTERS/ Mohamed Nureldin Abdallah

Alors que plusieurs pays arabes et occidentaux ont commencé à évacuer leurs ressortissants du Soudan, où des combats font rage depuis plus d'une semaine entre l'armée et des paramilitaires, les Affaires étrangères libanaises ont proposé aux ressortissants libanais le souhaitant de quitter le Soudan "par voie terrestre, via la frontière égyptienne", mais "à leurs propres risques". 

Les violences ont éclaté le 15 avril au Soudan entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du Soudan depuis le putsch de 2021, et son adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Dagalo, qui commande les Forces de soutien rapide (FSR), des paramilitaires redoutés.

"Les Libanais se trouvant au Soudan et qui veulent se rendre par voie terrestre, à leurs propres risques, à la frontière égyptienne sont invités à envoyer une copie de leur passeport à l'ambassade du Liban au Caire, via WhatsApp, au numéro du consul Ibrahim Charara +20 122 011 3222", a indiqué le Palais Bustros dans un communiqué. Le poste-frontière via lequel l'entrée en territoire égyptien se fera doit également être précisé. "Seules les autorités égyptiennes ont prérogative pour donner l'autorisation d'entrer sur le territoire et l'ambassade du Liban au Caire vous confirmera immédiatement la décision des autorités à cet égard", ajoute le texte.

Le ministère conseille par ailleurs aux personnes de se déplacer jusqu'à la frontière "via des transports collectifs et non dans leur véhicule personnel", afin d'assurer leur sécurité. 

Le témoignage, pas à pas, d’une journée de violences à Khartoum

Le témoignage, pas à pas, d’une journée de violences à Khartoum

La veille, le ministère avait fait savoir qu'il coordonnait avec l'ambassade du Liban à Khartoum et le Haut-comité de secours pour recenser tous les Libanais souhaitant quitter le pays "dès que les conditions sécuritaires et logistiques le permettront". "Les canaux de communication sont ouverts avec les pays amis, notamment la France, pour évacuer les Libanais, au cas où des routes d'évacuation se mettent en place pour les ressortissants étrangers", ajoutait un communiqué. 

Samedi une cinquantaine de ressortissants saoudiens et d'autres pays avaient été évacués par bateau vers l'Arabie saoudite, selon la chaîne de télévision d'Etat saoudienne al-Ekhbariyah. Une centaine d'autres personnes originaires de onze pays devraient arriver plus tard dans la journée à bord de quatre autres navires à Djeddah, a ajouté la chaîne saoudienne. De son côté, l'armée soudanaise a annoncé que "les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et la Chine évacueraient leurs diplomates et leurs ressortissants avec leurs avions militaires". Depuis plusieurs jours, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont déployé des forces dans les pays voisins, et les pays de l'Union européenne envisagent de prendre des mesures similaires en vue d'évacuer leurs diplomates et ressortissants du Soudan.

Alors que plusieurs pays arabes et occidentaux ont commencé à évacuer leurs ressortissants du Soudan, où des combats font rage depuis plus d'une semaine entre l'armée et des paramilitaires, les Affaires étrangères libanaises ont proposé aux ressortissants libanais le souhaitant de quitter le Soudan "par voie terrestre, via la frontière égyptienne", mais "à leurs propres...

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