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Des lycéens du public manifestent devant le ministère de l'Éducation à Beyrouth

Des lycéens du public manifestent devant le ministère de l'Éducation à Beyrouth

Une lycéenne s'exprime à la télévision lors d'une manifestation devant le ministère de l'Éducation à Beyrouth, le 11 avril 2023. Capture d'écran chaîne Al-Jadeed

Des dizaines de lycéens scolarisés dans des établissements publics ont tenu un sit-in mardi matin devant le ministère de l'Éducation à Beyrouth, pour réclamer l'annulation des examens officiels et exprimer leur refus de voir des enseignants cadrés être remplacés par des contractuels, rapporte la chaîne locale al-Jadeed.

Dans un Liban ravagé par la crise économique, les enseignants s'étaient mis en grève début janvier pour demander des meilleures conditions de travail. Certains d'entre eux avaient repris le travail fin février sur décision des Ligues et des syndicats du secteur, mais d'autres ont dénoncé cette décision et poursuivi le mouvement.

"Tous les droits des enseignants doivent être respectés. Nous n'obtiendrons nos droits que si les enseignants obtiennent les leurs", a affirmé une élève au micro d'al-Jadeed.  "Cela fait quatre ans qu'on se tait et qu'on ne dit rien, ce n'est plus acceptable", a-t-elle ajouté, assurant que la première des revendications est l'annulation des examens officiels.

Les écoliers au Liban ont subi de plein fouet les effets de la pandémie de coronavirus et l'enseignement à distance qui avait été instauré durant les précédentes années, alors que l'infrastructure du pays, notamment l'internet, est défaillante.

La grève des enseignants était destinée à obtenir une augmentation des salaires et des indemnités de transport, ainsi que le versement de prestations médicales. Le 27 février, le gouvernement sortant de Nagib Mikati a approuvé une proposition visant à leur accorder un soutien supplémentaire en subventionnant cinq litres de carburant par enseignant et par jour de travail.

Les syndicats et les Ligues d'enseignants ont alors réagi en levant leur grève, une décision rejetée par un grand nombre de leurs collègues qui ont poursuivi leur mobilisation.

Les fonctionnaires sont toujours payés en livres libanaises, monnaie qui s'est effondrée et a perdu plus de 98 % de sa valeur depuis le début d'une grave crise socio-économique en 2019.

Des dizaines de lycéens scolarisés dans des établissements publics ont tenu un sit-in mardi matin devant le ministère de l'Éducation à Beyrouth, pour réclamer l'annulation des examens officiels et exprimer leur refus de voir des enseignants cadrés être remplacés par des contractuels, rapporte la chaîne locale al-Jadeed. Dans un Liban ravagé par la crise économique, les enseignants...