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Dernières Infos - Liban

Geagea : le report de l'heure d'été "n'a rien avoir avec le ramadan ou Pâques"


Geagea : le report de l'heure d'été

Le chef des Forces libanaises Samir Geagea. Photo d'archives AFP

Le chef des Forces Libanaises (FL) Samir Geagea a estimé dimanche que le problème autour du report du passage à l'heure d'été "n'a rien à voir avec le ramadan ou Pâques, ni avec aucune autre considération religieuse" mais qu'il relève de "l'ordre public et de l'application de la Constitution et de la loi", alors que le Liban est divisé autour de la question du changement d'heure depuis la décision de dernière minute du gouvernement sortant de Nagib Mikati jeudi de reporter le passage à l'heure d'été pour la fin avril.

"Le problème posé n'a rien à voir, ni de près ni de loin, avec le ramadan ou Pâques, ni avec aucune autre considération religieuse", a lancé le chef chrétien dimanche. Dans un tweet, il poursuit en affirmant que ce problème "est lié à l'ordre public et à l'application de la Constitution et de la loi. D'autant que les décisions ministérielles doivent être prises en Conseil des ministres, pas lors d'une discussion autour d'un café", une allusion à une vidéo ayant beaucoup circulé sur les réseaux sociaux et montrant une discussion entre le Premier ministre sortant et le président du Parlement Nabih Berry, ce dernier ayant demandé à M. Mikati de repousser le passage à l'heure d'été.

"La seule décision qui prévaut est celle du Conseil des ministres du 20 août 1998 qui prévoit d'avancer l'heure au dernier week-end de mars de chaque année", ajoute M. Geagea, rejoignant ainsi la position exprimée par le ministre sortant de la Justice Henri Khoury samedi soir. La décision de M. Mikati "est donc inconstitutionnelle et illégale, et doit être considérée comme nulle et non avenue", tranche le chef des FL. "J'espère que le Premier ministre prendra en considération ces éléments constitutionnels et légaux, et qu'il se comportera tel que l'exige son devoir", conclut-il.

Plusieurs médias, archevêchés et écoles ont affirmé samedi qu'ils ne respecteraient pas la décision de reporter d'un mois le passage à l'heure d'été. Certains médias ont décidé de procéder au changement d'heure "pour protester contre la décision du Premier ministre". 

De nombreux observateurs qualifient la décision de Mikati de confessionnelle, affirmant qu'elle a été prise en raison de l'impact qu'elle aurait sur la population musulmane du pays pendant le mois de ramadan, au cours duquel de nombreux fidèles jeûnent du lever au coucher du soleil.

Le chef des Forces Libanaises (FL) Samir Geagea a estimé dimanche que le problème autour du report du passage à l'heure d'été "n'a rien à voir avec le ramadan ou Pâques, ni avec aucune autre considération religieuse" mais qu'il relève de "l'ordre public et de l'application de la Constitution et de la loi", alors que le Liban est divisé autour de la question du changement d'heure depuis...