L’activité commerciale a une nouvelle fois atteint un nouveau record de baisse, le treizième d’affilée enregistré depuis le dernier trimestre 2019. Photo P.H.B.
L’indice mesurant l’évolution trimestrielle du chiffre d’affaires des commerces de détail libanais élaboré par l’Association des commerçants de Beyrouth et Fransabank (ACB/Fransabank) a une nouvelle fois atteint un nouveau record de baisse, le treizième d’affilée enregistré depuis le dernier trimestre 2019, sur fond de crise et d’inflation galopantes.
Avec 1,07 point, l’indice mesurant le niveau réel de l’activité commerciale en retranchant l’impact de l’inflation fait encore moins bien que le 1,37 point enregistré au trimestre précédent. En valeur nominale, l’indice affiche cependant 28,90 points, contre 27,15 points au troisième trimestre, ce qui veut dire que le chiffre d’affaires a artificiellement gonflé à cause d’une inflation mesurée à 26,93 % entre ces deux trimestres, engendrée par la dépréciation continue de la livre libanaise.
L’indice ACB/Fransabank pondère les résultats d’un échantillon d’entreprises représentant l’ensemble des filières du commerce de détail en fonction du taux d’inflation calculé par l’Administration centrale de la statistique. Tous les secteurs étudiés ont enregistré des baisses de chiffre d’affaires en rythme trimestriel, à l’exception des ventes de téléphones mobiles (+35,12 %), de produits pharmaceutiques (+6,30 %) et de boissons alcoolisées (+4,69 %).
Bien que les auteurs du rapport relèvent l’aspect positif du retour au pays pour des visiteurs libanais immigrés pour les fêtes de fin d’année, injectant environ 1 milliard de dollars dans l’économie, ils restent catégoriques. « La principale exigence est, encore et toujours, l’adoption sans plus de retard du plan de redressement soumis par les organismes économiques aux responsables concernés, et la réactivation des négociations avec le FMI et les autres bailleurs de fonds », concluent-ils.
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