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Dernières Infos - Présidentielle au Liban

"Je suis en faveur de tout consensus dans l'intérêt du pays", lance Sleiman Frangié


Le chef du courant Marada Sleiman Frangié, s’exprimant au palais présidentiel de Baabda, le 11 janvier 2022. Photo d'archives Dalati et Nohra

Le leader des Marada et candidat officieux à la présidence du Liban Sleiman Frangié a affirmé vendredi être "en faveur de tout consensus trouvé dans l'intérêt du pays" concernant la présidentielle. Il a tenu à préciser que son éventuelle candidature "ne bloque pas" le scrutin. Sans président depuis le 31 octobre dernier, le pays est plongé dans une crise politique, les députés du Parlement ne parvenant pas à élire un chef de l'État lors des onze sessions électorales organisées depuis septembre.

Sleiman Frangié n'est pas officiellement candidat à la présidence, mais il est le favori du Hezbollah pour accéder à la magistrature suprême. Il ne bénéficie pas cependant de l'appui des principaux blocs chrétiens, à savoir les Forces libanaises (FL) et le Courant patriotique libre (CPL). Son nom n'a été inscrit qu'une seule fois sur un bulletin au cours des sessions électorales.

"Contrairement à ce que certains disent, le fait que mon nom soit évoqué pour la présidence ne bloque pas le scrutin", a déclaré le chef des Marada lors d'un déjeuner à la résidence de son grand-père, l'ancien président Sleiman Frangié. Dans des propos rapportés par l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), il a ajouté : "Je suis en faveur de tout consensus trouvé dans l'intérêt du pays. Mais un tel consensus nécessite que deux parties discutent entre elles, pour trouver des dénominateurs communs."

"La protection des chrétiens commence par le fait de renforcer leur appartenance à la nation, pas en les entraînant dans des projets de division en leur faisant craindre leurs alliés dans le pays", a-t-il également déclaré. Une allusion aux désaccords entre les grandes formations chrétiennes comme les FL ou le CPL, notamment sur leur positionnement vis-à-vis du parti de Hassan Nasrallah. "Je ne suis pas encore candidat à la présidence, mais mon nom est sur la table. Je défends une vision économique, politique et sociale basée sur la réalité et le fait de dire la vérité, même si elle blesse", a-t-il ajouté.

"Notre principal souci est d'éviter l'anarchie en attendant les grands consensus. Il y a des signes qui montrent une volonté d'accord international", a aussi soutenu Sleiman Frangié.

La semaine dernière, une réunion a rassemblé à Paris des représentants de l'Égypte, de la France, des États-Unis, du Qatar et de l'Arabie saoudite sur la présidentielle au Liban.

Le leader des Marada et candidat officieux à la présidence du Liban Sleiman Frangié a affirmé vendredi être "en faveur de tout consensus trouvé dans l'intérêt du pays" concernant la présidentielle. Il a tenu à préciser que son éventuelle candidature "ne bloque pas" le scrutin. Sans président depuis le 31 octobre dernier, le pays est plongé dans une crise politique, les députés du...