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Nos Lecteurs ont la Parole

Mesdames et messieurs, « nehna ma mnenhar »

Texte écrit dans le cadre d’une initiative de l’Association philanthropique des Makassed visant à faire des jeunes élèves de futurs citoyens éclairés et responsables, capables de prendre la parole.

Le Liban a été confronté à une crise économique majeure causée par l’accumulation de plusieurs faits dévoilant un système financier très faible.

Cette crise s’est déclenchée pendant la révolution populaire du 17 octobre 2019.

Depuis, les problèmes politiques n’ont fait que s’aggraver. Plus tard, la crise a été intensifiée à cause de la situation sanitaire due au Covid-19, suivie par l’explosion catastrophique au port de Beyrouth (août 2020).

Pendant ces quatre années qui ont mis le pays à genoux, le peuple libanais n’a jamais cessé d’adresser des messages réprobateurs à ses dirigeants qui ont fait la sourde oreille et ne se sont pas donné la peine d’une quelconque réforme pour sauver le pays. Le Liban se trouve aujourd’hui confronté à une dette publique de plusieurs milliards de dollars sans aucune tentative sérieuse de la part de ses dirigeants pour y remédier.

Haut taux de chômage, flambée des prix, salaires dérisoires, pénurie de médicaments, voilà quelques-unes des conséquences de cette crise économique catastrophique que les citoyens libanais doivent subir au quotidien et qui les font vivre en dessous du seuil de la pauvreté. Peuple et soldats mangent leur pain noir ; pourtant ils n’ont pas rendu les armes et continuent à sourire.

Durant ces années, plusieurs problématiques se sont posées dont l’une a eu un retentissement considérable : « Les jeunes Libanais ont-ils pu continuer leur éducation dans les écoles et universités privées sachant que les scolarités se chiffrent en dollars ? »

Voilà ce qu’explique la responsable dans une des universités privées du Liban. Le nombre d’étudiants pour l’année 2022 a pu demeurer stable grâce aux aides sociales financières directes et indirectes, aux réductions accordées et aux bourses diverses provenant de plusieurs sources. Ces paiements ne pouvaient s’effectuer qu’en dollars pour que les établissements concernés puissent maintenir la qualité du niveau éducatif et continuer leur mission.

Un sentiment de fierté envahit le cœur du fait de voir tous les Libanais, ensemble et unis, en train de lutter contre la crise et refusant d’abandonner leur pays. Durant ces années malheureuses et pénibles, ils ont vraiment montré que même si la vie est difficile et dure, l’optimisme, la solidarité et le sourire peuvent nous aider à guérir nos blessures et nos problèmes.

Et malgré tous ces obstacles, les Libanais, en s’aidant l’un l’autre, ont pu vraiment prouver l’expression « nehna ma mnenhar ».

Yara HALLIK

Élève de 1re S au lycée Khadija el-Kobra

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique Courrier n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Texte écrit dans le cadre d’une initiative de l’Association philanthropique des Makassed visant à faire des jeunes élèves de futurs citoyens éclairés et responsables, capables de prendre la parole. Le Liban a été confronté à une crise économique majeure causée par l’accumulation de plusieurs faits dévoilant un système financier très faible.Cette crise s’est déclenchée...

commentaires (1)

AKtar min hek. ????!!!!

Robert Moumdjian

05 h 17, le 07 février 2023

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Commentaires (1)

  • AKtar min hek. ????!!!!

    Robert Moumdjian

    05 h 17, le 07 février 2023

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