La coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Joanna Wronecka, a insisté lundi sur les retombées positives qu'aura l'élection d'un chef de l'Etat, alors que le pays est sans président depuis le départ de Michel Aoun le 31 octobre dernier et que les députés libanais ne parviennent pas à lui trouver un successeur.
Lors d'une entrevue avec le Premier ministre sortant Nagib Mikati au Grand Sérail, Mme Wronecka a estimé que "l'élection d'un président de la République aura une influence positive sur tout ce qui se passe au Liban, et nous espérons que cela adviendra le plus vite possible", selon des propos rapportés par le Sérail sur Twitter.
La communauté internationale exhorte régulièrement les responsables politiques libanais à respecter les échéances constitutionnelles, notamment la présidentielle, mais après onze séances parlementaires électorales aucun candidat n'a été élu. À la suite de la dernière réunion jeudi dernier, les deux députés contestataires Najat Aoun Saliba et Melhem Khalaf ont commencé un sit-in à la Chambre, pour faire pression en faveur de la tenue d'une séance ouverte jusqu'à l'élection d'un président. Cette mobilisation est toujours en cours.
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