Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

La morosité...

La morosité s’installe, la déconvenue aussi… L’espoir s’allie à une attente stérile, nous ne percevons plus le bout du tunnel avec, au cœur, l’inquiétude de perdre notre identité par le cumul de partis, de leaders, d’idéologies et de faux espoirs. Nous habite alors un semblant de débrouillardise qui ressemble fort à un instinct de survie primaire : s’alimenter, subsister, s’interdire l’espoir qu’un jour ce pays sera de nouveau ce qu’il était, qu’un jour nous saurons mieux choisir ceux qui nous représentent, qu’un jour nous saurons mieux préserver notre indépendance et notre identité. Est-ce trop tard ?

Vient le temps de la débrouillardise. Se débrouiller devient un moyen de résister… Allons-nous laisser ce pays à ces charognards ? Un élan de fierté et de patriotisme nous reste encore… Leur offrir le pays et s’en aller ? Non.

Alors nous attendons on ne sait quoi : leur départ ? L’éveil d’une conscience qui n’existe pas ? Devenir une province de barbus ? Abandonner tout derrière soi ? Non, notre pays a besoin encore de notre résistance et de notre présence pour démontrer son appartenance. Alors courage et patience… Autant qu’on le peut !


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique Courrier n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

La morosité s’installe, la déconvenue aussi… L’espoir s’allie à une attente stérile, nous ne percevons plus le bout du tunnel avec, au cœur, l’inquiétude de perdre notre identité par le cumul de partis, de leaders, d’idéologies et de faux espoirs. Nous habite alors un semblant de débrouillardise qui ressemble fort à un instinct de survie primaire : s’alimenter,...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut