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Moyen-Orient - Iran

Nouvelle condamnation à mort en lien avec les manifestations

La justice iranienne a condamné à mort Javad Rouhi notamment pour "corruption sur terre", "apostasie par profanation du Coran en le brûlant" et "destruction et incendie de biens publics". 

Nouvelle condamnation à mort en lien avec les manifestations

Un juge face à Saeid Yaghoubi qui sera condamné à mort, pour avoir prétendument tué des membres des forces de sécurité lors des manifestations après la mort de Mahsa Amini, en Iran, le 9 janvier 2023. Photo d'illustration. Mizan News Agency/WANA via REUTERS

La justice iranienne a condamné à la peine capitale un homme pour son implication présumée dans les manifestations déclenchées par la mort en détention de la jeune Mahsa Amini, a indiqué mardi l'organe de l'Autorité judiciaire Mizan Online.

Le tribunal a condamné à mort Javad Rouhi notamment pour "corruption sur terre", "apostasie par profanation du Coran en le brûlant" et "destruction et incendie de biens publics", a-t-il précisé. Cette condamnation à mort porte à 18 le nombre de personnes condamnées à la peine capitale en lien avec la contestation, selon un décompte établi par l'AFP à partir d'annonces officielles. Parmi elles, quatre ont été exécutées, suscitant un tollé international.

L'Iran a été secoué par plusieurs semaines de manifestations après la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, 22 ans, à la suite de son arrestation par la police des moeurs pour violation présumée du code vestimentaire pour les femmes.

Les autorités qualifient généralement les protestations d'"émeutes" encouragées par des pays et organisations hostiles à l'Iran.

Javad Rouhi, dont l'âge n'a pas été précisé, a été condamné pour avoir été "le meneur d'un groupe d'émeutiers" à Noshahr (nord) et avoir "incité et encouragé les citoyens à l'émeute", a affirmé Mizan Online. Cette décision peut faire "l'objet d'un recours devant la Cour suprême", précise l'agence.

Début janvier, la Cour suprême avait confirmé la peine capitale de deux hommes en lien avec les manifestations. Ils n'ont donc plus aucun recours et peuvent être exécutés à tout moment.

Par ailleurs, le journaliste iranien Mehdi Beikoghli a été libéré sous caution après son arrestation jeudi, a annoncé mardi son épouse citée par le journal Etemad.

Chef du service politique de ce quotidien réformateur, il avait mené ces dernières semaines des entretiens avec des familles de prisonniers condamnés à mort en lien avec les manifestations.

La justice iranienne a condamné à la peine capitale un homme pour son implication présumée dans les manifestations déclenchées par la mort en détention de la jeune Mahsa Amini, a indiqué mardi l'organe de l'Autorité judiciaire Mizan Online.Le tribunal a condamné à mort Javad Rouhi notamment pour "corruption sur terre", "apostasie par profanation du Coran en le brûlant" et "destruction...

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