
Le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé. Photo d'archives AFP
Les juges français, allemands et luxembourgeois dont l’arrivée à Beyrouth est prévue au début de la semaine prochaine pour enquêter sur des malversations financières dans lesquelles le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, serait impliqué, ne commenceront vraisemblablement leurs interrogatoires qu’à partir du 16 janvier, a-t-on appris de source judiciaire informée, précisant que les magistrats devraient auditionner notamment M. Salamé et son frère Raja, ainsi que des PDG et d'autres responsables de banques.
Sur base de séances organisées par le parquet de cassation libanais, environ 25 personnes devraient comparaître au Palais de justice en l’espace de cinq jours, soit jusqu’au 20 ou 21 janvier, a indiqué la source précitée à L’Orient-Le Jour. À la question de savoir comment les enquêtes pourraient s’achever en un si court laps de temps, elle répond que les audiences devraient se prolonger jusque tard dans la nuit.
Ce sont notamment des avocats généraux auprès du parquet de cassation libanais qui poseront les questions des enquêteurs européens à l’adresse des personnes convoquées. Outre devant les juges libanais, ces personnes devront s’exprimer en présence des magistrats des trois pays réunis. Aucune d’entre elles n’est cependant tenue de se plier à la convocation, la justice libanaise ayant décidé de ne pas délivrer de mandats d’amener. Et si une personne ayant accepté de comparaître refuse séance tenante de répondre à telle ou telle question, elle ne sera nullement inquiétée, précise la même source.
Quant au droit des magistrats étrangers de s’enquérir des dossiers d’enquêtes effectuées par la justice libanaise, la même source affirme qu’aucune requête n’a été faite en ce sens au parquet.
En tout état de cause, il semble que le Liban ne bénéficiera pas du résultat des investigations européennes, car les États étrangers ont déjà saisi les avoirs litigieux sur leurs territoires respectifs. Le parquet libanais a bien demandé par la suite une saisie de ces avoirs, mais le Liban n’est pas prioritaire, d’autant que le Contentieux de l’État n’a pas pris "les mesures nécessaires", notamment la décision de designer un avocat de l’État, ajoute la même source.
Les juges français, allemands et luxembourgeois dont l’arrivée à Beyrouth est prévue au début de la semaine prochaine pour enquêter sur des malversations financières dans lesquelles le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, serait impliqué, ne commenceront vraisemblablement leurs interrogatoires qu’à partir du 16 janvier, a-t-on appris de source judiciaire informée,...
commentaires (9)
Arrêtez votre comédie. Vous n’avez pas besoin de vous déplacer alors que l’argent est bien au chaud dans vos banques. Vous faites mine de ne pas savoir où les milliards subtilisés ont échoué? Allons donc ils sont chez vous servant de piliers de vos différentes banques sans scrupules. Alors trêve de foutage de gueule. Le peuple libanais vous demande de le restituer à qui de droit.
Sissi zayyat
19 h 52, le 09 janvier 2023