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Politique - Présidentielle au Liban

Le Hezbollah dénonce la "farce politique et les intérêts personnels", et prône le "consensus"

Le député Mohammad Raad s'en prend également à "l'étroitesse d'esprit, la haine et le racisme qui ont cours entre les responsables et dans leurs politiques qui ont détruit le pays".

Le Hezbollah dénonce la

Le député du Hezbollah, Mohammad Raad, le 25 décembre 2022. Photo envoyée par notre correspondant Mountasser Abdallah

Le chef du groupe parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a réaffirmé l'attachement de son parti à un "consensus" sur l'élection du futur chef de l'Etat, alors que le Liban est sans président depuis le départ de Michel Aoun le 31 octobre. Déjà plongé dans la pire crise économique de son histoire moderne, le pays est de surcroît dans une situation de vacance politique inédite au niveau de l'Exécutif : à la vacance présidentielle se rajoute l'exercice d'un gouvernement démissionnaire chargé seulement d'expédier les affaires courantes. 

Lors d'un événement partisan dimanche, M. Raad a affirmé que "la voie la plus rapide pour l'élection d'un président, c'est le consensus. Les besoins urgents du pays nécessitent un président qui possède différentes caractéristiques : venez en discuter !", a-t-il lancé. Les parlementaires du Hezbollah ont jusqu'ici voté blanc lors de toutes les séances parlementaires consacrées à l'élection présidentielle. Le parti chiite n'arrive pas à se mettre d'accord avec ses alliés, notamment le Courant patriotique libre (CPL, aouniste), sur un candidat commun.

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Le Hezbollah martèle depuis le début de la période électorale l'idée d'un "consensus" quand d'autres prônent plutôt l'élection d'un président qui tienne tête au parti-milice, dont l'influence croissante au Liban est mal vue par nombre de puissances étrangères.

"La farce politique, les intérêts personnels et égoïstes, l'étroitesse d'esprit, la haine et le racisme qui ont cours entre les responsables et dans leurs politiques ont détruit le pays", a fustigé M. Raad, sans nommer la cible de ses attaques. Au Parlement, les forces politiques d'opposition dénoncent souvent une stratégie d'évitement du Hezbollah, par le vote blanc puis le fait de quitter l'Assemblée avant le deuxième tour, ce qui provoque une perte de quorum et la levée de la séance systématiquement. Mais l'opposition n'arrive pas non plus à se mettre d'accord : certains se prononcent pour le député de Zghorta Michel Moawad, mais sans arriver à lui assurer suffisamment de voix pour l'emporter. 

Le chef du groupe parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a réaffirmé l'attachement de son parti à un "consensus" sur l'élection du futur chef de l'Etat, alors que le Liban est sans président depuis le départ de Michel Aoun le 31 octobre. Déjà plongé dans la pire crise économique de son histoire moderne, le pays est de surcroît dans une situation de vacance politique inédite au...

commentaires (20)

Tonnerre,, vous êtes insupportable et difficile franchement de continuer la cohabitation avec votre clique iranienne hyper-archaïque. Faudrait redevenir libanais ou de dégager très loin.

Wow

22 h 09, le 27 décembre 2022

Tous les commentaires

Commentaires (20)

  • Tonnerre,, vous êtes insupportable et difficile franchement de continuer la cohabitation avec votre clique iranienne hyper-archaïque. Faudrait redevenir libanais ou de dégager très loin.

    Wow

    22 h 09, le 27 décembre 2022

  • il a oublié sa cravate le vaillant bonhomme !

    OBEGI CHARLES

    18 h 13, le 27 décembre 2022

  • On croit entendre Poutine qui veut négocier la paix avec l’Ukraine mais selon ses conditions. Ils parlent de consensus qui veut dire pour eux une soumission sans aucune négociation de leurs principes de vendus sinon? Poutine menace de lâcher son armée et HN que ferait il si les libanais continueront à refuser ses conditions? Il retournera ses armes contre le peuple libanais? Qu’à cela ne tienne, allons y pour libérer enfin notre pays de tous ces pilleurs vendus quelqu’en soit le prix, après tout on ne meurt qu’une fois. La majorité des libanais opteraient pour cette solution plutôt que de vivre sous les joug des mercenaires pilleurs, ou alors mourir d’une mort lente mais sûre. Ils continuent à prodiguer des solutions lire que le problème en soi comme s’ils étaient dans une situation de vainqueur alors que tout le monde sait qu’ils sont aux abois et jouent leur dernière cartouche de menaces et de vociférations accompagnée de menaces à peine masquée alors qu’ils n’ont pas les moyens de mette à exécution leurs menaces puisqu’elles ne tiennent que sur des slogans vides pour impressionner leurs ennemis qui ne sont autres que des libanais patriotiques qui refusent leur diktat. Montrons leur que nous n’avons pas peur puisque nous n’avons plus rien à perdre, bien au contraire, nous irons ainsi vers la libération de notre pays jadis vert et prospère qu’ils ont brûlé et saccagé.

    Sissi zayyat

    11 h 26, le 27 décembre 2022

  • C'est la manoeuvre anticonstitutionnelle du président du parlement qui bloque tout à chaque élection pourquoi ne pas le dénoncer et obtenir qu'il respecte la constitution?

    Beauchard Jacques

    11 h 15, le 27 décembre 2022

  • En pleine inspiration verbale, notre Tonton Tonnerre ! Mais il ne voit pas, ou ne veut pas voir, ce que nous, les vrais Libanais vivons chaque jour= les conséquences catastrophiques de la "farce politique" à laquelle son parti participe activement, en servant les intérêts de son commanditaire à Téhéran. - Irène Saïd

    Irene Said

    10 h 33, le 27 décembre 2022

  • Venez à la table de discussion et ne prêtez pas attention au pistolet que je vous mets sur la tempe….C’est l’hôpital qui se fout de la charité. On ne rigolerait si tout cela n’était pas dramatique. Le Hezbollah ne veut pas comprendre le principe d’une élection démocratique où on vote pour un candidat . Dialogue de sourds stérile, tout cela ne mènera à rien !

    Ziad CHOUEIRI

    09 h 56, le 27 décembre 2022

  • Pas de consensus avec une milice armée jusqu’aux dents qui a eu recours à des assassinats politiques. Je dirais même plus, pas de vivre en commun au détriment de notre liberté comme l’affirmait le Saint Patriarche Sfeir.

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 34, le 27 décembre 2022

  • Le Hezbollah appelle à un consensus, mais, bien sûr,autoiur du candidat que , lui, désignera. "l'étroitesse d'esprit, la haine" , on pourrait ajouter le mensonge, le parjure, la prévarication. Tout cela a affectivement cours dans les relations politiques libanaises, mais où trouver le "racisme"? Quant à la "farce politique", le spectacle nous en est donné à chaque séance électorale, mis en scène par le Hezbollah lui-même.

    Yves Prevost

    07 h 44, le 27 décembre 2022

  • Rendez les armes et consensus il y aura…!!

    LeRougeEtLeNoir

    02 h 32, le 27 décembre 2022

  • Si la situation du liban n’était pas dramatique on rigolerait bien avec les propos de ce clown…

    Zeidan

    23 h 06, le 26 décembre 2022

  • Nous avons essaye le consensus "mou" avec la conference de Doha et Michel Sleiman. Nous avons egalement essaye le consensus "dur" avec l'election du candidat du Hezb, Michel Aoun apres deux ans de vide. Dans les deux cas, le pays n'a pas arrete de s'effondrer de plus en plus. Maintenant, le Hezb doit accepter l'alternance et l'acces a la presidence d'un homme enfin competent pour sortir le pays du marasme dans lequel il l'a enfonce par sa "moumana3a" et son triptique de sinistre memoire. Enfin, si les "gardiens de la revolution" l'y autorisent.

    Michel Trad

    20 h 09, le 26 décembre 2022

  • Raad ne connaît pas ou plutôt n'est pas habitué au vote. Issu d'un parti totalitaire, pour lui la démocratie et le vote ne signifient rien. Ce "refrain" de consensus, c'est l'invention de son parti qui défie la démocratie. Le dollar à 47000, et ils veulent imposer leur volonté sur tous les libanais, en inventant ce "refrain".

    Esber

    17 h 52, le 26 décembre 2022

  • Consensus : ce n'est pas une élection, tel que prôné par la constitution. A quoi servirait d'ELIRE un nouveau président s'il suffit qu'une majorité de députés s'entendent préalablement sur le nom d'une personne sans débat et sans opposition aucune. C'est ça la farce, pas ce que décrit M. Raad dont le mouvement on le sait, ne répondu qu'à ses maîtres en Iran.

    Tony BASSILA

    17 h 28, le 26 décembre 2022

  • “Consensus” ce mot qui commence déjà si mal…

    Naaman Nada

    17 h 13, le 26 décembre 2022

  • Venez donc vous installer à ma table, vous le raciste haineux, étroit d’esprit égoïste, sioniste et agent chez les ambassades, afin que l’on discute un peu. Et ne prêtez pas attention à mon revolver…

    Mago1

    17 h 06, le 26 décembre 2022

  • Qui parle ….

    Eleni Caridopoulou

    16 h 21, le 26 décembre 2022

  • SANS UNE VRAIE RÉVOLUTION POUR NETTOYER COMPLÈTEMENT TOUS CES CHEFS MAFIEUX ET CHASSER HASSAN NASRALLAH ET SON ENTOURAGE AVEC. AU MOINS ESSAYER ÇA PASSE OU ÇA CASSE. PAS DUTRE CHOIX. SINON C’EST LA MORT LENTE MÉRITÉE.

    Gebran Eid

    16 h 16, le 26 décembre 2022

  • Mais comment faire "consensus" avec des assassins ?

    Christine KHALIL

    14 h 56, le 26 décembre 2022

  • Déclarations pour le moins ubuesques poussées jusqu’à l’absurde …. Il appelle au consensus mais à chaque séance parlementaire, avec ses comparses, avant meme le dépouillement des élections pour la présidentielle , ils violent impunément la constitution. Il dénonce une farce politique et parle de haine et de racisme mais il ne soulève pas le problème de la haute trahison qui consiste tout de même vis à vis de son pays en une extrême déloyauté ce qui est passible, dans tout pays où l’on respecte la constitution, de la réclusion criminelle ….

    C…

    13 h 57, le 26 décembre 2022

  • Ah, le "consensus". Mot magique qui signifie “tout le monde doit être d’accord… avec moi". Eh oui, cette dernière partie est souvent omise. C’est ça la politique…

    Gros Gnon

    13 h 45, le 26 décembre 2022

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