Un changeur à Beyrouth, en septembre 2022. Photo d'archives Anwar Amro/AFP
La livre libanaise a battu ce week-end un nouveau record de dépréciation sur le marché parallèle, alors que les autorités n’ont toujours pas adopté de réformes pour freiner l’effondrement économique et financier qui paralyse le pays depuis 2019. Sans réelle surprise, et alors qu’il l’avait déjà effleurée vendredi soir, le dollar a dépassé la barre des 44.000 livres samedi. Selon les applications utilisées pour suivre ce taux, le billet vert valait dimanche en début de soirée 44.200 LL à l’achat et 44.100 LL à la vente. L’écart entre ce taux et celui de la plateforme Sayrafa (30.800 LL vendredi soir), conçue par la Banque du Liban pour tenter de stabiliser le taux de change, continue donc de se creuser, s’élevant maintenant à une différence de plus de 13.000 LL. La monnaie nationale a perdu plus de 96 % de sa valeur en trois ans de crise.
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